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[Basket] Le T71 déroule face aux Pikes


Jarmar Gulley, pris en tenaille par Chris Jones et Nelly Stephens, était un peu trop seul pour espérer perturber le triple champion en titre dudelangeois. (Photo Julien Garroy)

[Nationale 1 – 9e j.] Dudelange a logiquement dominé des Mosellans qui ont dû évoluer sans un de leurs Américains. Dans ce duel de dauphins, le triple champion prend un peu d’air sur son rival du soir à l’issue de la phase aller.

Un titre se construit la plupart du temps petit à petit, à force de petites retouches et le champion en titre l’a démontré, samedi soir. Bien plus structurés, les joueurs de Philip Dejworek n’ont fait qu’une bouchée des protégés de Frank Baum diminués par l’absence de l’Américain Rugg. Mis à part le premier quart, le T71 a géré son match de main de maître et gagné son duel pour la deuxième place (96-59).

Schumacher, appliqué en un contre un annonce la couleur pour le T71 (2-0). Débordés en début de match, les Musel Pikes paient rubis sur l’ongle leur maladresse et laissent filer le score (6-0). Mais petit à petit, les joueurs de Frank Baum redressent la tête et les deux paniers primés de Gulley soulèvent le banc des visiteurs et propulsent les Mosellans devant (7-8, 4e).

Sérieux et appliqué, le T71 joue collectif et sa défense tient le choc avec des stops incisifs et une surveillance rapprochée de Gulley, le danger n°1 des Musel Pikes. Schumacher accélère le tempo et Stephens conclut en contre-attaque. Les points s’enchaînent pour un premier écart : +8 (20-12, 10e). Les Pikes s’en remettent à Gulley, mais sans grande réussite. Et comme l’adresse fuit Kox et Kalmes, Dudelange repart de plus belle par Jones, bien relayé par Stephens et Hall efficaces au rebond (31-18).

Chris Jones des grands soirs

Au fil des minutes, les Musel Pikes semblent ne plus suivre la cadence imposée et se montre incapables d’éloigner son adversaire du cercle. Moment choisi par Schumacher et Jones, plus combattants que jamais, pour passer la seconde et permettre au T71 de prendre son envol avant la pause (43-25).

Au retour des vestiaires, la bande à Ruffato continue d’utiliser ses grands au rebond, et profite de l’inspiration au-delà des 6,25 m de Schumacher pour maintenir l’écart (56-38, 25e). Dominés dans tous les compartiments du jeu, les visiteurs ne semblent plus à cet instant de la rencontre avoir de solutions pour entretenir l’espoir. Collectivement, les joueurs de Frank Baum balbutient leur basket et gâchent le peu de munitions que lui offre son adversaire, à l’image de ces deux ratés de Gulley sous le cercle (27e). Une triste série coupée par un panier primé dans le corner de Donnersbach (68-47, 28e).

Mais rien ne peut calmer les esprits révoltés des joueurs du T71, à l’instar de ce diable de Jones qui vient claquer un contre phénoménal sur la personne de Welter à la fin du troisième quart (75-48).

Dans une rencontre devenue électrique, les deux équipes se livrent un duel rude et, à ce jeu, le T71 se montre toujours le plus convaincant avec un Jones des grands soirs : pénétrations, interceptions, shoots longue distance, le n° 8 dudelangeois (32 pts) termine la partie tambour battant et casse à lui seul le moral des joueurs du Musel Pikes (86-56, 35e). Les derniers efforts de Schwartz sont vains. Avec +35 à l’approche de la sirène, Philip Dejworek ne se prive pas des rotations offrant à Schroeder et Lombardelli l’occasion de participer à la fête (96-59) du désormais seul dauphin de l’Amicale.

De notre correspondant Gilles Tarral

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