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[Basket] Le T71 au bout du suspense


Chris Jones, auteur d'un match énorme, a scellé le succès dudelangeois sur le parquet de l'Amicale. (Photo : Julien Garroy)

2e journée de Play-Offs 1. Le triple champion en titre est le premier à faire tomber l’Amicale en championnat, cette saison.

Le remake des trois dernières finales a tenu toutes ses promesses! Et à l’issue d’une rencontre très indécise, ce sont les visiteurs dudelangeois qui ont eu le dernier mot. Et qui reviennent pratiquement à hauteur de leurs victimes du soir.

Le T71 de Tom Schumacher se déplaçait hier, au hall omnisports Alain-Marchetti, pour le véritable choc au sommet de cette 2e journée des play-offs. En jeu, la suprématie nationale et l’avantage du parquet jusqu’au bout de la saison.

Du spectacle, on en attend sur le parquet mais aussi dans les tribunes. Et les supporters de l’Amicale ne se font pas prier pour faire monter les décibels et envoyer des chants d’encouragement à la présentation de leurs favoris. Le décor est planté.

Dans les premières minutes, les deux équipes s’appuyaient sur une défense en zone efficace. Les Dudelangeois rentraient leurs premiers tirs extérieurs par Ruffato puis Stephens, l’Amicale envoyait Melcher et Hasquet au charbon sous le cercle (10-9, 4e).

Bien en place collectivement et faisant preuve d’une grosse détermination, les hommes de Phil Dejworek prenaient un léger avantage au score (14-18, puis 24-28, 10e) grâce notamment à leur mobilité et à un excellent début de match de Jones, brillant sur transition et auteur de 12 points dans le premier quart.

Chose inhabituelle, les Fraisiers avaient du mal à prendre les choses en main. Était-ce l’enjeu qui faisait déjouer les Jaunes, l’envie de bien faire, le stress? Quoi qu’il en soit, les locaux avaient du mal à arrêter l’armada offensive du T71 conduite par Jones et Anderson (30-35, 14e).

Les joueurs de Ken Diederich décidaient de multiplier les contre-attaques rapides, Melcher perforait à plusieurs reprises la défense du T71 et l’adresse de Picard et McDaniel maintenaient l’Amicale à quelques encablures de son adversaire (38-40).

Un panier bonifié dans le corner de Laurent propulsait même ses partenaires devant au tableau d’affichage (41-40, 18e). Au retour des vestiaires, Jeitz à 3 points et McDaniel donnaient 6 longueurs d’avance aux locaux (49-43, 22e). Mais c’était compter sans Anderson qui tentait de marquer son territoire dans la raquette de l’Amicale. L’Américain du T71 se battait admirablement sous le cercle et maintenait la pression sur son vis-à-vis Hasquet.

Jones arrache la décision

Schumacher décidait alors de rentrer en scène pour tenter de creuser un nouvel écart (51-55, 25e), imité par son compère Jones qui donnait 6 unités d’avance aux Dudelangeois (53-59, 27e).

Mais après avoir fait le dos rond, les hommes de Ken Diederich reprenaient du poil de la bête notamment Picard et Hasquet plus agressifs dans l’attaque du panier. Conséquence : l’Amicale abordait le dernier quart avec un petit avantage (65-62, 30e). On assistait à un sommet comme on les aime entre les deux meilleures formations luxembourgeoises.

Chacun des protagonistes avait eu jusque-là ses bonnes périodes. Restait à savoir qui aurait le dernier mot? Cela allait se jouait sur un rien, aux nerfs, à l’expérience. À 72-72, Schumacher tentait sa chance sur la ligne des lancers, sans réussite. Sur le contre, McDaniel ne manquait pas de sang-froid et pensait avoir fait le plus dur à 32 secondes du terme (72-74). Avant que Jones ne sorte le grand jeu sur deux contres supersoniques pour 4 points qui valaient de l’or (74-76). Mais quel spectacle!

De notre correspondant Gilles Tarral

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