Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les Nordistes ne sont plus maîtres de leur destin. La faute à des Bertrangeois qui bouclent leur saison sur un succès.
Vendredi, c’était la dernière sur le banc du Sparta pour Philippe Giberti, qui s’occupera des jeunes Bertrangeois la saison prochaine. Face à son public, le Sparta veut offrir un succès à son coach et à ses fans. Mais Etzella, qui carbure au super depuis plusieurs semaines avec cinq victoires d’affilée, ne l’entend bien sûr pas de cette oreille. Les joueurs de Jan Enjebo savent à quel point ce match est important : un succès leur offre la deuxième place de ces play-offs !
Et c’est logiquement que les visiteurs prennent les choses en main, avec un 6-1 pour débuter le match. Avant que le Sparta ne se mette en route, sous la houlette d’Arendt.
Même éliminés de la course au Final Four, les Bertrangeois ont des raisons de jouer le coup à fond : en cas de victoire conjuguée à une défaite de Contern face aux Pikes, ce sera le Sparta qui serait 5e.
Les débats sont équilibrés entre deux formations qui sont chacune privées d’un élément majeur, à savoir Andjelkovic côté Sparta et Polfer à Etzella. Après 10 minutes, court avantage pour les visiteurs (19-21).
On assiste à un vrai combat de coqs entre les deux équipes. Dans la raquette, le duel McNutt/Robinson est épique alors que Wolff prend régulièrement le dessus sur Gindt au rebond. À la pause, après un deuxième quart engagé, Etzella est toujours devant. Mais uniquement grâce à un panier juste avant le buzzer signé Ittenbach.
Gindt a réglé la mire
Rien n’est encore fait. Et au retour des vestiaires, Bertrange est déterminé à inverser la tendance et se montre agressif en défense. Ça repart de plus belle, avec des attaques qui s’en donnent à cœur joie de part et d’autre. Mais cette fois, c’est le Sparta qui fait la course en tête. En effet, Gindt a réglé la mire. Après deux points en première mi-temps, il en aligne dix, dont deux missiles longue distance dans le troisième.
Côté Etzella, il aura fallu attendre la 29e minute pour voir Barden inscrire enfin son premier panier à trois points. Les visiteurs ne sont pas dans un grand soir, ils accumulent les fautes et les mauvaises décisions, ce qui profite aux locaux, qui s’envolent au score.
Rien ne va plus dans les rangs nordistes. Barden n’est pas en réussite avec neuf points en 26 minutes, il rate même un dunk seul sous l’anneau et son équipe pointe à neuf points de son adversaire à cinq minutes du clap de fin.
Le match est-il joué ? Non ! En l’espace d’une minute, Etzella resserre les rangs en défense et refait son retard. Mais les hommes de Philippe Giberti tiennent bon jusqu’au bout. Et ils offrent à leur coach et leurs fans une superbe victoire… et au T71 et aux Musel Pikes, des raisons d’y croire !
De notre correspondant Alexandre Adam
