[Basket] Cette fois, c’est la bonne !

Après deux défaites de trois points, la sélection nationale a signé son premier succès des préqualifications de l’Euro-2025 en dominant l’Albanie, ce dimanche à la Coque (86-72)

«Dans notre salle, devant notre public, il y a moyen de faire quelque chose!» Ken Diederich ne pensait pas si bien dire : malgré l’absence de son cocapitaine Thomas Grün, gravement blessé à la cuisse et absent pour une longue période, ses hommes ont répondu présent de belle manière.

Même s’ils étaient dominés physiquement, les coéquipiers d’Alex Laurent ont compensé ces déficits par une solidarité de chaque instant. Se battant comme des morts de faim sur chaque ballon, ils ont réussi à déstabiliser une équipe albanaise qui avait cru, un temps, prendre l’ascendant sur son adversaire, mené de cinq points à l’issue du premier quart (21-26). Mais c’était compter sans une énorme réaction luxembourgeoise, menée par un Bobby Melcher d’une précision chirurgicale à la passe. Clancy Rugg, dans un très grand soir, se jouait des mastodontes adverses pour conduire une attaque grand-ducale au beau fixe. Sept points d’avance à la pause. Bien. Mais insuffisant.

Conscients qu’ils ne devaient pas relâcher leurs efforts, Ben Kovac et compagnie ont poursuivi sur le même rythme. Agressifs en défense, inspirés en attaque, solidaires à chaque instant, ils ne vont jamais relâcher la pression sur un adversaire qui avait été dominé au match aller mais qui avait su s’en sortir face à des Luxembourgeois «Incapables de faire les big plays» comme l’expliquait Ken Diederich.

Mais cette fois, pas de mauvaise surprise. Quinze points d’avance. Puis dix-sept. Encore quatorze à dix minutes de la fin. Cette fois, il n’y aura pas de mauvaise blague. Trop souvent, les Luxembourgeois avaient vu une victoire qui leur tendait les mains leur échapper. Pas cette fois. D’un sang-froid à toute épreuve jusqu’au bout, les hommes de Ken Diederich s’imposent de 14 pts. Une victoire largement méritée saluée comme il se doit par une salle qui a vibré. Merci messieurs!

Romain Haas