«La fédération américaine de tennis (USTA) prendra des précautions extraordinaires pour protéger les joueurs et le personnel, y compris des tests solides, un nettoyage supplémentaire des lieux, un espace réservé aux vestiaires supplémentaire, un logement et un transport dédiés», a-t-il justifié sur Twitter.
L’USTA a donc obtenu, comme elle l’espérait, le feu vert des autorités pour la tenue de son événement majeur, après avoir vu son plan approuvé par les circuits masculin ATP et féminin WTA, comme l’ont affirmé plusieurs médias lundi. Ce plan, qui reste à être officialisé, prévoit notamment de supprimer les qualifications en simple et de réduire le tableau de doubles de 64 paires à 24.
La Fédération a en outre obtenu de déplacer le Masters 1000 de Cincinnati (16-23 août) à Flushing Meadows, pour l’enchaîner avec l’US Open. Ce qui constitue un «double header» inédit, long de presque un mois, afin de concentrer les joueurs à New York sans les faire voyager. Reste à présent à convaincre de nombreux joueurs majeurs tels que Novak Djokovic de jouer ce tournoi du Grand Chelem, longtemps menacé par le coronavirus.
Les participants devraient, pour ceux provenant de l’étranger, observer une quatorzaine à leur arrivée et tous se verraient confinés dans des hôtels près de l’aéroport John Fitzgerald Kennedy. En outre, au coeur de la ville, qui a été la plus affectée par la pandémie aux Etats-Unis, ils ne pourraient être accompagnés que par un membre de leur entourage : «Des conditions extrêmes», a déploré la semaine passée le Serbe numéro 1 mondial, jugeant «impossible» de s’y rendre dans son staff complet, entraîneur, préparateur, physiothérapeute. Sans compter que juste derrière, s’enchaînera Roland Garros (20 septembre-4 octobre). Avec ce que cela supposera de paramètres à gérer, fatigue, vol transatlantique, changement de surface.