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Roland-Garros : des milliers de spectateurs, mais attention au couvre-feu


Les gradins du court central ne seront pas aussi fournis que les autres années, comme ici en 2018, mais au moins les matches ne se joueront pas à huis-clos. (archives AFP)

Les spectateurs pourront accéder par milliers à Roland-Garros (30 mai-13 juin), s’est félicitée mercredi la Fédération française de tennis tout en regrettant de ne pas avoir obtenu une dérogation au couvre-feu pour les toutes nouvelles sessions nocturnes.

De 5 388 à 13 146 spectateurs

Soumise aux mesures sanitaires du gouvernement français, la FFT a divisé le stade en six « établissements recevant du public en plein air » : les courts Philippe-Chatrier, Suzanne-Lenglen, Simonne-Mathieu, les courts 2 à 5, 6 à 9 et 10 à 14.

Chacun de ces espaces pourra recevoir au maximum 35% de sa capacité avec un plafond à 1 000 personnes jusqu’au 8 juin inclus. Ce qui permettra d’avoir 5 388 spectateurs quotidiens répartis autour des 16 courts. A partir du 9 juin, la jauge autorisée passe à 65% de la capacité maximum, avec un plafond à 5 000. La journée du 9 pourra donc accueillir jusqu’à 13 146 spectateurs grâce à sa session nocturne et sera la plus chargée en terme de public. Par la suite, le nombre de courts utilisés va diminuer avec le nombre de matches restant à jouer, et le nombre total de spectateurs baisser mécaniquement.

Il y aura « une libre circulation » entre les espaces, a assuré le président de la FFT Gilles Moretton, en précisant que des contrôles assureront que les jauges sur chaque court ne soient jamais dépassées. En temps normal, le stade de Roland-Garros peut accueillir jusqu’à 38 436 spectateurs par jour. L’an dernier, la pandémie avait obligé les organisateurs à n’accepter que 1 000 spectateurs quotidiens.

Au total, la FFT compte vendre 118 611 billets cette année, contre environ 500 000 en 2019. « C’est incontestablement un manque à gagner très significatif par rapport à une édition normale. Il y aura un travail très important sur l’assainissement de la situation financière », a relevé la directrice générale de la FFT, Amélie Oudéa-Castéra. « On est néanmoins heureux de pouvoir tabler sur une jauge significative malgré tout. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu de tel niveau de présence du public », s’est-elle félicitée.

Pas de dérogation au couvre-feu

Pour le lancement cette année des sessions nocturnes (un match quotidien sur le Central à partir de 21h jusqu’à la fin des quarts de finale), la FFT espérait obtenir une dérogation au couvre-feu en vigueur en France. Raté.

« Le couvre-feu ne nous permettra pas de recevoir du public pour les sessions de soirée », a regretté Amélie Oudéa-Castéra en expliquant que le public serait invité à quitter le stade au plus tard à 20h30, laissant les neuf premiers matches en nocturne se jouer à huis clos. Seul le dernier du 9 juin, qui débutera à 20h, pourra accueillir 5 000 personnes, le gouvernement ayant décalé le couvre-feu à 23h à partir de cette date.

Pass sanitaire

Un pass sanitaire sera exigé pour les spectateurs voulant accéder au stade à partir du 9 juin. « L’activation du pass sanitaire est une petite révolution pour nous qui permet de déverrouiller un peu la jauge et qui sera une grande première », a commenté la directrice générale en soulignant que Roland-Garros allait « exercer ce dispositif en pilote ». Les spectateurs devront à partir de cette date présenter « soit le résultat d’un test négatif PCR ou antigénique de moins de 48 heures, soit un certificat de vaccination, soit un certificat de rémission, c’est-à-dire la production d’un résultat de test positif de plus de deux semaines et de moins de six mois », a-t-elle détaillé.

Les joueurs encore sous bulle sanitaire

Comme l’automne dernier, les joueurs et les joueuses « seront logés dans deux hôtels officiels et il n’y aura pas d’exception », explique le directeur du tournoi Guy Forget. A leur arrivée à Paris, « ils iront directement à l’hôtel, ils seront testés, et à l’annonce de leur résultat, ils auront leur accréditation », puis ils feront un nouveau test PCR « tous les quatre jours », détaille-t-il. Y échapperont toutefois « ceux qui seront vaccinés », précise Guy Forget.

Chacun n’aura accès au stade que ses jours de match, et n’aura droit qu’à un maximum de deux accréditations pour son entourage.

LQ/AFP

 

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