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Pour une police des transports publics


Le syndicat s'inquiète de l'avenir des CFL... (Photo LQ)

Le FCPT-Syprolux demande moins de libéralisation, et plus de sécurité dans les trains.

Jeudi, le FCPT-Syprolux (Fédération chrétienne du personnel des transports – syndicat professionnel des cheminots luxembourgeois), avait convié la presse avant le 1er mai, Fête du travail. Entre autres à l’ordre du jour : l’avenir des Chemins de fer luxembourgeois (CFL) et la violence persistante dans les transports publics.

«L’avenir des CFL est en jeu»

Jusqu’à présent les CFL sont restés une entreprise publique détenue à 94% par l’État luxembourgeois et la situation ne devrait pas changer avant 2024, date d’expiration du contrat. Ce qui inquiète Paul Gries, président de la Fédération chrétienne des professionnels du transport (FCPT), c’est que le quatrième paquet ferroviaire de l’ETF, la fédération européenne de transport, prévoit explicitement la libéralisation du transport voyager.

Or pour Fernand Heinz, son prédécesseur, c’est carrément «l’avenir du CFL qui est en jeu». Voilà pourquoi il importe surtout pour Mylène Wagner-Bianchy, secrétaire générale, que «les CFL assument d’avantage leur rôle au niveau des formations». Seulement voilà, l’entreprise peinerait actuellement à trouver des ingénieurs techniciens, par exemple.

Les violences, toujours fréquentes dans les transports publics, restent un autre problème majeur. Pour le syndicat, il est donc urgent d’agir. Il exige une police spéciale, intégré au corps de la Police grande-ducale, pour veiller à garantir plus de sécurité. En dépit de moyens considérables déployés pour lutter contre la violence (1 955 caméras), envers le personnel notamment, celle-ci ne se laisserait pas endiguer si facilement. À cela viendrait s’ajouter la violence de plus en plus fréquente entre passagers.

Par ailleurs le syndicat a critiqué l’absence de campagne d’information pour le lancement de la M-Kaart, qui remplace l’ancien titre de transport E-go. Le syndicat regrette aussi l’existence de plusieurs distributeurs différents de tickets, au lieu d’un distributeur unique pour tous les titres de transports confondus, ce qui aurait été plus «harmonieux».

Frédéric Braun

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