En réponse à une question du député Mars di Bartolomeo (LSAP), le ministre de la Sécurité sociale a fait le point sur la demande de soins pratiqués à l’étranger (consultations et actes ambulatoires). Les prestations qui ne nécessitent pas d’autorisation préalable représentent moins d’un cinquième des dépenses de santé du pays.
Le montant de ce type de soins était de quelque 3 millions d’euros en 2018 : un peu plus d’1,7 million pour les consultations et près d’1,3 million pour les traitements ambulatoires. Ceux-ci se répartissent notamment entre les services de policlinique et d’urgences, laboratoires d’analyses, imagerie médicale, kinésithérapie, hémodialyse, radiothérapie, chimiothérapie, ou encore de fécondation in vitro, détaille le ministre.
Ces soins à l’étranger, qui concernent les assurés non-résidents de l’assurance maladie-maternité, représentaient 17,9% des dépenses consacrées aux soins de santé l’an dernier.
Pour les soins à l’étranger nécessitant une autorisation préalable, via le formulaire S2 de la CNS, la dépense relative aux transferts se chiffrait à 36,7 millions d’euros en 2018.