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Schrassig : des salles de « visites intimes » dans le futur


La question des parloirs sexuels à Schrassig pourrait être résolue en... 2022 (Photo : archives Alain Rischard).

Le centre pénitentiaire de Luxembourg, situé à Schrassig, fera l’objet d’une réhabilitation, « une fois que le nouveau centre pénitentiaire » de Sanem aura ouvert. Soit après 2022. Des salles de « visites intimes », permettant notamment une relation sexuelle avec une personne extérieure à la prison, pourraient voir le jour.

Dans une réponse gouvernementale à une question du député Marc Baum (Déi Lenk), la ministre de la Justice Sam Tanson revient sur l’impossibilité pour les femmes incarcérées à Schrassig de mener une vie de couple normale lors des visites. Incluant une certaine intimité, et en filigrane la possibilité d’avoir des relations sexuelles. Face aux accusations de manquement à la mise en place d’une incarcération moderne et digne, la ministre admet l’impossibilité de « visite intime » à l’heure actuelle à Schrassig. Ce qui pourrait changer, toutefois. La ministre annonce qu’après l’ouverture de la nouvelle prison de Sanem, divers travaux seront entamés à celle de Schrassig, pour le moment le centre pénitencier numéro 1 au Grand-Duché.

Il s’agit là d’un vrai débat de société sur la dignité humaine en détention, y compris pour les hommes bien sûr. La fin des relations sexuelles, sur une certaine durée d’incarcération, peut souvent signifier la fin du couple séparé par la prison. Les Espagnols, depuis des années déjà, ont mis en place des « parloirs sexuels », qui permettent aux couples de se revoir en toute intimité. En France également, des Unités de vie familiale (une sorte de chambre d’hôtel dans la prison), permettent une certaine intimité, même si elles sont trop peu répandues.

HG

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