La transition ne fait pas demi-tour, elle avance autrement. Rob Hopkins, le leader de Transition Network, évoque le pouvoir de l'imagination comme instrument de lutte contre le changement climatique.
Avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Ou on changerait le monde. Et si on y arrivait ? Et si on en avait le pouvoir, tous ensemble, grâce à un outil puissant qui est en chacun de nous? Cet outil, c'est l'imagination. En s'en servant bien, les rêves peuvent devenir réels. Cette théorie, dans l'esprit de celle prônée par John Lennon dans sa chanson Imagine, a été développée jeudi soir à l'abbaye de Neumünster par Rob Hopkins, initiateur du réseau de villes en transition et vecteur d'ondes positives, venu présenter son dernier ouvrage Et si...? - Libérer notre imagination pour créer le futur que nous voulons. Quelle belle idée que de pouvoir rêver d'un monde idéal loin de l'urgence climatique et des inégalités sociales, et de rencontrer des personnes prêtes à essayer de faire de ce rêve une réalité. Imaginer le futur et le construire. L'idée a de quoi séduire et Rob Hopkins la vend bien. Il a su susciter de l'engouement partout dans le monde en démontrant que «la transition écologique ne signifie pas retourner vivre dans une caverne et manger des pommes de terre crues». Au contraire, pour Rob Hopkins, cela signifie préparer les sociétés au mieux à l'effondrement énergétique qui nous attend. Grâce à la résilience, mais aussi au partage et à la ...Cet article est réservé aux abonnés.
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