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Plus de 26 000 étudiants aidés au Grand-Duché


28 235 étudiants, dont 17 539 résidents, ont suivi un cursus lors de l'année académique écoulée, que ce soit au Luxembourg ou à l'étranger. (photo Isabella Finzi)

Le ministre délégué à l’Enseignement supérieur, Marc Hansen, a présenté les chiffres 2015/2016 des aides financières pour étudiants et évoqué les défis de demain.

Si 26 156 étudiants ont eu droit à une aide financière au cours de l’année écoulée, 2 132 autres ont vu leur demande refusée. D’après le ministère, 28 235 étudiants, dont 17 539 résidents, ont suivi un cursus lors de l’année académique écoulée, que ce soit au Luxembourg ou à l’étranger.

2015/16, une année de multiples changements dans l’enseignement supérieur

L’année académique 2015/2016 aura été riche en évènements et nouveautés en matière d’enseignement supérieur et de recherche. Il y eut, en effet, tout d’abord, le grand déménagement vers Belval de l’université du Luxembourg. Puis l’adaptation du calcul des montants des aides financières de l’État, à la suite des accords conclus avec l’ACEL et le syndicat OGBL. Ces accords ont, en effet, abouti à une indexation des différentes bourses d’études à partir du mois d’août 2017, afin d’adapter régulièrement leurs montants à l’évolution du coût de la vie. L’adaptation en question n’a, par ailleurs, pas tardé à être entérinée au Parlement par le vote de la loi du 23 juillet 2016, entrée en vigueur le 1er août.

Demande d’aides financières en ligne

Une autre nouveauté, et non des moindres, concernait les bourses. Les étudiants pouvaient pour la première fois effectuer leur demande d’aides financières sur internet. Cette faculté a été ouverte le 1er août 2015 afin que les dossiers soient traités plus rapidement.

Une véritable valeur ajoutée que nous confirme un étudiant en master qui avait effectué ses premières demandes d’aides financières en remplissant les formulaires en papier. «Le nouveau système LuxTrust de demande en ligne est vraiment idéal. Ça va très vite. En environ deux semaines, on reçoit la bourse. Autrefois, cela pouvait durer jusqu’à six semaines, voire deux mois», souligne cet étudiant qui n’utilise désormais plus que ce biais pour ses demandes, après avoir complètement abandonné la paperasse à remplir manuellement qui constituait, à l’époque, la règle. En effet, toujours, selon le même étudiant qui étudie en Allemagne, «l’avantage est qu’il n’y a rien à imprimer. Il suffit de scanner : pas besoin d’enveloppe ni de timbre. Et le système me permet de voir que la demande est bien arrivée au Cedies.»

Étudiants bénéficiaires : en hausse depuis dix ans

Une tendance saute aux yeux : le nombre total d’étudiants ayant obtenu une aide financière de l’État est en hausse constante depuis l’année académique 2005/2006, où il s’élevait à 7 095. Plus de trois fois moins que lors de l’année académique écoulée, pour laquelle le ministère fait état de 26 156 étudiants bénéficiaires d’une aide financière. À noter, tout de même, que 2 132 étudiants se sont vu refuser l’octroi d’une telle aide.

D’après le ministère, 28 235 étudiants, dont 17 539 résidents, ont suivi un cursus au cours de l’année académique 2015/2016, que ce soit au Luxembourg ou à l’étranger.

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Montant total des bourses allouées : 96,2 millions d’euros

En ce qui concerne les montants octroyés aux étudiants, ils s’élèvent, au total, à 96,2 millions d’euros, dont 76,1 millions pour les résidents (53 millions d’euros pour les étudiants de nationalité luxembourgeoise) et 20,1 millions d’euros pour les non-résidents (800 000 euros pour les non-résidents de nationalité luxembourgeoise). À signaler que les «bourses de base» sont les plus conséquentes (47,7 millions d’euros pour tous les étudiants confondus), suivies des bourses octroyées sur critères sociaux (26,1 millions d’euros) et des bourses de mobilité (22,7 millions d’euros). Enfin, fait non négligeable, l’État est parvenu à économiser 13,3 millions d’euros sur les montants des bourses non cumulables.

Pour ce qui ressort du montant total accordé sous forme de prêts par le biais d’une convention avec une banque, il s’élève à 182,8 millions d’euros, dont 122,7 millions pour les résidents et 60,1 pour les non-résidents.

étudiants

Les pays d’études les plus prisés par les étudiants

Les pays privilégiés pour effectuer ses études ont été au cours de l’année académique 2015/2016, dans l’ordre décroissant, la Belgique (7 236 étudiants), la France (7 108 étudiants), l’Allemagne (5 065 étudiants) et le Luxembourg (3 960 étudiants).

Les études privilégiées par les étudiants

Quant aux cursus effectués, il s’agissait, en 2015/2016, de l’économie (6 189 étudiants), des professions de santé (2 732 étudiants), des sciences naturelles (2 039 étudiants) et des études d’ingénieur (2 104 étudiants).

Claude Damiani

Indexation des bourses

La nouvelle loi relative à l’aide financière pour études supérieures de l’État, entrée en vigueur le 1er août, prévoit des montants de bourses plus conséquents. Celle de mobilité peut varier de 2 000 euros jusqu’à un maximum de 2 450 euros et la bourse sociale, de 3 000 euros à un maximum de 3 800 euros. En outre, un système d’indexation des aides au coût de la vie sera effectif dès la rentrée 2018/2019.

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