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Pas de Taser pour les agents pénitentiaires


Quatre agents du Groupe d’intervention pénitentiaire avaient été blessés par un détenu, le mois dernier. (illustration Editpress)

A la suite d’une récente agression de plusieurs agents pénitentiaires de Schrassig par un détenu, des députés CSV ont interpellé les ministres compétents sur les moyens de défense dont disposent les agents.

Les faits étaient survenus le 15 mai dernier, au matin, lors du changement de cellule d’un détenu particulièrement agressif. Quatre agents du Groupe d’intervention pénitentiaire (GRIP) avaient été blessés, dont trois s’étaient vu prescrire plusieurs jours d’incapacité de travail.

Les députés chrétiens-sociaux Gilles Roth, Léon Gloden et Octavie Modert ont interrogé les ministres de la Sécurité intérieure et de la Justice sur l’éventualité d’équiper les agents de prison de pistolets à impulsion électrique (Taser).

François Bausch et Félix Braz n’y sont pas favorables au motif que « l’usage d’armes à impulsion électrique dans les pays limitrophes provoque régulièrement des incidents graves, voire des décès », écrivent-ils.

Matériel partagé jusqu’à présent

Ils précisent que « des moyens de contrainte matériels actifs et passifs supplémentaires pour un montant avoisinant les 100 000 euros ont été achetés et se trouveront à la disposition des agents pénitentiaires dès septembre 2019 ». Sans toutefois détailler les moyens existants ni les nouveaux.

Les ministres soulignent que les acquisitions « permettront à chaque agent du groupe d’intervention de disposer de son propre matériel et de ne plus devoir le partager comme c’est encore le cas à l’heure actuelle ».

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