Accueil | Politique-Société | Meisch/Enseignants : le divorce!

Meisch/Enseignants : le divorce!


La distance qui sépare Claude Meisch des enseignants du secondaire semble désormais insurmontable. (Photo archives)

Le ministre a fait acter la non-conciliation dans le conflit qui l’oppose aux enseignants du secondaire. Une grève semble désormais inévitable. La rentrée est en danger.

La gouvernement va-t-il encaisser une quatrième claque en quelques jours après le référendum sans appel de dimanche? Depuis hier, le oui à cette question s’est concrétisée. Et les répercussions risquent d’être lourdes.

Déçu du nouveau volte-face des syndicats d’enseignants, qui ont décidé à dénoncer la semaine dernière l’accord de principe arraché le 4 mai à l’issue d’une procédure de conciliation houleuse, le ministre de l’Éducation nationale, Claude Meisch, a décidé de faire acter, hier, la non-conciliation dans le conflit qui l’oppose aux enseignants du secondaire. Pour se justifier, le ministre de l’Éducation nationale évoque le blocage de la part de l’intersyndicale, formée par la Féduse, le SEW/OGBL et l’Apess, qui n’aurait jamais eu d’autre objectif que de provoquer une grève.

«Attitude hautaine»

L’interprétation de la part des syndicats d’enseignants est plus nuancée et témoigne de la rupture de confiance et même du divorce qui semble désormais consommée entre le ministre et son corps d’enseignants. «L’objectif du ministre est clairement de court-circuiter le vote de notre base sur l’accord de principe. Il veut éviter un 4e non, mais cela prouve une nouvelle fois que le gouvernement n’a toujours pas compris le message envoyé dimanche», martèle Dan Reding, président de l’Apess.

L’«attitude hautaine» et même «arrogante» de Claude Meisch est une nouvelle fois sévèrement critiquée par les enseignants, décidées à aller jusqu’au bout. «En principe, on est appelé à signer d’ici vendredi la non-conciliation et saisir un médiateur. Or, cela n’est aucunement dans nos intentions. Le vote qui débute demain (lire aujourd’hui) aura bien lieu et ce n’est qu’après avoir pris connaissance du résultat le 17 juin qu’on va entreprendre les prochains pas», souligne Dan Reding.

David Marques

Retrouvez l’intégralité du papier dans notre édition de mercredi

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.