CSV, ADR, déi Lénk et Pirates rejettent la rallonge de 139 millions d’euros pour le projet d’un satellite militaire, mal budgétisé. Une commission d’enquête est réclamée.
«On prend les gens pour des cons.» «Nos questions sont restées sans réponses.» «Cela reste un grand mystère.» «C’est fort de café.» Les quatre partis de l’opposition parlementaire (CSV, ADR, déi Lénk, Parti pirate) sont montés au créneau, mercredi, pour dénoncer la multitude de zones d’ombre qui continuent de planer sur l’acquisition et l’exploitation d’un satellite militaire d’observation baptisé LUXEOSys. Ce jeudi après-midi, la Chambre est amenée à voter la rallonge budgétaire de 139 millions d’euros d’un projet mal ficelé, dont le coût initial était chiffré à 170 millions d’euros. L’enveloppe globale passe aujourd’hui à 309 millions d’euros. «Le satellite LUXEOSys s’est transformé en LUXE-OSys», martèle Diane Adehm (CSV), la présidente de la commission de Contrôle de l’exécution budgétaire. Depuis le mois de mars et l’annonce par le ministre de la Défense, François Bausch, du surcoût substantiel du satellite, le Parlement s’efforce d’en ...Cet article est réservé aux abonnés.
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