Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le nombre de lits destinés à accueillir les demandeurs d’asile et les réfugiés de guerre ukrainiens va augmenter d’ici à la fin de l’année.
Depuis le déclenchement de la guerre, le Luxembourg a un double défi à relever : accueillir les réfugiés de guerre ukrainiens en plus des demandeurs de protection internationale, fuyant, eux, d’autres régions de crise. Les structures d’hébergement touchent depuis plusieurs mois déjà à leurs limites. Hier, Jean Asselborn, également en charge de l’Immigration, a pu confirmer que «la capacité des foyers va être renforcée» d’ici au 31 décembre.
Pour les demandeurs d’asile, l’Office national de l’accueil dénombre actuellement 4 270 lits répartis sur 55 structures. Près de 96 % de ces lits sont occupés. Quelque 600 lits vont venir s’ajouter. «Les demandes restent à un niveau élevé. Sur la seule journée de lundi, 50 personnes sont arrivées au Luxembourg», relate Jean Asselborn.
Avec les 468 lits qui viendront s’ajouter au «bâtiment T», ce foyer pour réfugiés de guerre ukrainiens voit sa capacité passer à plus de 1 000 lits. «Les chambres peuvent accueillir, dans de bonnes conditions, des familles avec deux ou trois enfants», explique le ministre. Ce nouveau foyer doit accueillir dans les meilleurs délais les réfugiés encore logés dans les chapiteaux installés près de la Coque. Les trois foyers de primo-accueil comptent 700 réfugiés. Jusqu’à 300 d’entre eux doivent être relogés.
Il en va de même pour la centaine de réfugiés logés dans un premier temps dans des ménages privés. «Ce n’est pas un problème d’argent, mais les incompatibilités d’un accueil à plus long terme de réfugiés s’accentuent. Les tensions augmentent. Je suppose que toujours plus de relogements seront nécessaires», estime le ministre.
