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Luxembourg : des élèves toujours motivés malgré la pandémie


Claude Meisch donnait les résultats des épreuves standardisées 2021 ce jeudi à Clausen. (photo Julien Garroy)

Le ministre de l’Éducation nationale a présenté ce jeudi les résultats d’une grande enquête sur la scolarité des élèves, dans le contexte de la crise du covid. Les résultats des épreuves standardisées (ÉpStan) 2021 montrent que les objectifs fixés ont été atteints.

Pour le ministère de l’Éducation nationale qui s’était fixé comme objectif en pleine pandémie : «une chance minimale pour le virus et une chance maximale pour l’éducation», constater que les élèves luxembourgeois n’ont pas vu leurs compétences baisser en 2021, est une grande satisfaction. L’année précédente déjà, il apparaissait que les élèves et les enseignants s’étaient bien adaptés à la crise.

«Depuis des générations, notre système éducatif n’a jamais été confronté à un défi aussi important», a rappelé Claude Meisch lors de la conférence de presse de ce jeudi. «La stabilité des résultats est le mérite collectif de tous les acteurs du système éducatif luxembourgeois, les enseignants, les éducateurs, les élèves et leurs parents», a-t-il tenu à préciser, se réjouissant que les cours en présentiels aient été maintenus le plus possible.

Motivation présente et résultats stables

Le directeur du Luxembourg Centre for Educational Testing (Lucet), Antoine Fischbach, s’est chargé de détailler les résultats de l’enquête et de les analyser. Il semble donc dans l’ensemble, que les élèves ont su faire preuve d’adaptation face aux mesures sanitaires et sont parvenus à rester motivés. Aussi motivés qu’avant la pandémie, ont même indiqué les parents lors de l’enquête. Les enfants, quelle que soit leur section, ont pris du plaisir à se rendre à l’école. D’ailleurs, au regard des ÉpStan 2020, il apparaît que les élèves du fondamental étaient plus motivés en 2021 que pendant l’enseignement à distance en 2020.

Cette motivation n’est pas le seul point positif de l’enquête : les résultats des élèves sont stables. Même la détérioration de la compréhension orale de l’allemand observée dans les ÉpStan 2020, indépendamment du contexte socioéconomique, semble à première vue avoir été compensée, selon l’enquête. La raison ? Le soutien du personnel enseignant et les activités de remédiation telles que la Summerschool ou encore les offres d’apprentissage sur schouldoheem.lu.

Ainsi, la crise du covid n’a pas eu d’effet négatif systématique sur les scores de compétence des élèves. Mais tout n’est pas rose. D’après le ministère de l’Éducation nationale, le système scolaire luxembourgeois reste confronté aux mêmes grands défis qu’avant la pandémie. Le contexte socioéconomique et linguistique joue encore un rôle déterminant sur les résultats scolaires des élèves. C’est pourquoi, conclut le ministère, la mise en place des recommandations du Lucet, telles qu’une diversification de l’offre scolaire, vont se poursuivre.

Un commentaire

  1. Motivés, peut-être. Mais savent-ils lire couramment:
    – à 6 ans: non, pas du tout
    – à 7 ans: toujours pas
    – à 8 ans: on annone, on ne sait toujours pas lire
    – à 9 ans: on progresse un tout petit peu, mais on ne comprend pas une phrase du premier coup, comme on le faisait à 6 ans il y a 60 ans.
    C’est tout simplement lamentable.

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