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L’université reste dans la capitale


Xavier Bettel (au premier plan) et Marc Hansen avaient le sourire, vendredi. L'avenir des différents sites de l'université a été précisé et l'Institut d'histoire du temps présent a été mis sur les rails. (photo Isabella Finzi)

Le Conseil de gouvernement a décidé, ce vendredi, de maintenir le siège de la faculté de droit, d’économie et de finance à Luxembourg. Le site du Kirchberg a été choisi.

À un peu plus de deux mois de la première rentrée académique à Belval, l’avenir de l’université dans la capitale restait encore ouvert. Depuis vendredi, les choses sont claires : au vu de la proximité avec les institutions européennes, la place financière mais aussi les instances judiciaires, la faculté accueillant les étudiants dans ces trois domaines restera implantée à Luxembourg.

L’université du Luxembourg, qui a pris son véritable envol à partir de 2003 au Limpertsberg, gardera donc un pied à terre dans la capitale. La décision a été officialisée, ce vendredi, par le Conseil de gouvernement. «Avec le déménagement à Belval, l’avenir des différents sites de l’université est resté encore ouvert. La question concernant notamment le maintien d’un campus à Luxembourg est restée ouverte pendant plus de 10 ans. Désormais, on y voit plus clair», a annoncé, aux côtés du Premier ministre, Xavier Bettel, le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, Marc Hansen.

L’avenir du campus Limpertsberg ouvert

Concrètement, la faculté de droit, d’économie et de finance gardera son siège. Elle déménagera cependant à terme du Limpertsberg au Kirchberg. Le bâtiment du CRP Henri-Tudor sera repris par l’université. «Des travaux d’aménagement devront être effectués. Un amphithéâtre devra notamment être construit, mais l’avenir de cette faculté va se situer à Luxembourg», indique Marc Hansen.

Les étudiants en bachelor vont cependant suivre leurs cours à Belval. Les étudiants en master et les doctorants fréquenteront, eux, le Kirchberg. «Les raisons pour envoyer les étudiants en bachelor à Belval sont d’ordre organisationnel mais aussi infrastructurels. Ils auront à suivre des cours interdisciplinaires», note le secrétaire d’État.

En vue de ces travaux, le campus Limpertsberg ne sera pas encore abandonné dans l’immédiat. «En raison de cette phase de transition, on n’a pas encore tranché ce qu’il adviendra du site», précise le secrétaire d’État qui, en concertation avec l’université, veut assurer une transition «efficace».

David Marques

Une histoire à retravailler

Annoncé lors de la déclaration sur l’état de la Nation le 5 mai dernier, l’Institut d’histoire du temps présent devrait voir le jour dans un an. C’est du moins le plan de travail prévu dans le projet de loi adopté par le gouvernement. Dans la foulée du rapport Artuso sur la question juive, il s’est avéré que de nombreuses facettes de l’histoire récente du Luxembourg restent encore à retravailler. «Il nous faut discuter notre histoire en incluant les milieux académiques. On vise une bonne collaboration», a souligné le Premier ministre, Xavier Bettel.

Le nouvel Institut deviendra le troisième et dernier centre interdisciplinaire de l’université du Luxembourg. Actuellement, le Laboratoire de biomédecine LCSB et le Centre pour la sécurité informatique fonctionnent déjà.

L’Institut d’histoire du temps présent va intégrer le Centre virtuel de la connaissance sur l’Europe (CVCE) et le centre Robert-Schuman. La Deuxième Guerre mondiale, le passage de l’ère industrielle à l’ère des services, mais aussi l’évolution des médias, doivent notamment être étudiés et débattus en public, comme l’a souligné Xavier Bettel.

 

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