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Logement – Maggy Nagel continue à faire le ménage


Le président du Fonds du logement est soupçonné d’avoir œuvré en coulisse pour qu’un projet de construction privé, refusé en 2007, réapparaisse dans les plans sectoriels de 2014. Le tribunal est informé.

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Maggy Nagel affirme avoir envoyé une copie de la convention « pour information au procureur d’État ». (Photo : Hervé Montaigu)

La nouvelle est tombée mardi matin sur les ondes de la radio publique 100.7 : Daniel Miltgen, président du Fonds du logement, pourrait s’être rendu coupable de trafic d’influence dans une affaire de reclassement comme terrain constructible d’un champ situé près de la gare de Leudelange.

Pitt Pirrotte et Philippe Fettes, administrateurs de la société privé Livingroom SA, à l’origine du projet « Am Gréngs » (au vert) et de la demande de reclassement relative, auraient promis au Fonds de logement 1,81 hectare du terrain au prix attrayant de 15 000 euros l’are.

D’après la convention dont disposent nos collègues de la radio publique, le Fonds du logement se serait engagé en contrepartie à apporter « son soutien dans le cadre des procédures administratives, et notamment lors de la modification ponctuelle du PAG (NDLR : plan d’aménagement général) ». Ce qui signifierait en clair que l’option d’achat mentionnée plus haut était soumise à deux conditions : premièrement, le reclassement des terrains sous 18 mois comme terrain constructible, puis la modification du plan d’aménagement de Leudelange selon les attentes de Livingroom SA.

> À la tête du « plan sectoriel logement »

Des révélations embarrassantes pour Daniel Miltgen, d’autant plus que le 8 mars 2011, le Fonds de logement aurait accepté de payer 20 % des frais pour les études nécessaires.

La mission de l’établissement public n’étant pas de venir en aide à des privés pour reclasser des terrains, on pointe aujourd’hui le fait que Miltgen présidait le groupe de travail interministériel en charge du « plan sectoriel logement ».

Dans ce plan, datant de mai 2014, les terrains en question sont définis comme « zone prioritaire pour des projets de construction de logements ». Ce qui est surprenant, compte tenu du fait qu’en 2010, Jean-Marie Halsdorf, ministre de l’Intérieur, avait refusé ledit projet pour la bonne raison que la Commission d’aménagement étatique, chargée de l’évaluer avait qualifié le projet de « satellite urbanistique », beaucoup trop éloigné du centre du village de Leudelange […].

De notre journaliste Frédéric Braun


L’intégralité de notre article est à lire demain dans l’édition papier du Quotidien du mercredi 18 février.

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Logement : le pacte détourné

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