Le Luxembourg a bien résisté à la chaleur, aucun décès directement lié

Sollicitée par voie parlementaire sur le bilan de la canicule qui a touché le Luxembourg cet été, la ministre de la Santé a indiqué qu’aucun décès direct n’est à déplorer.

Lydia Mutsch a répondu à la députée Cécile Hemmen (LSAP), qui l’interrogeait sur le nombre d’hospitalisations et de décès consécutifs de la vague de chaleur.

Ainsi à la date du 28 août, 72 consultations ont été recensées aux urgences « pour des problèmes de santé résultant directement de l’influence de la chaleur », a précisé la ministre, ajoutant que « la majorité » de ces patients ont été traités en ambulatoire. Dans l’ensemble, la population a plutôt souffert de coups de chaud sans gravité.

Si « des décès causés directement par la chaleur n’ont pas été rapportés », poursuit Lydia Mutsch, une légère surmortalité a été constatée durant la période de fortes chaleurs : environ 90 cas par semaine, contre 80 habituellement.

Plan canicule : demandes en hausse

Il s’agit de personnes déjà très fragiles et souffrant de « maladies graves en phase terminale », pour lesquelles « la chaleur et les toxiques environnementaux, comme l’ozone et les microparticules dans l’air, accélèrent l’évolution ».

Cet été, en effet, plusieurs épisodes de pollution à l’ozone, avec dépassement des seuils d’information, ont mis le pays en alerte.

Concernant le plan national canicule, 339 personnes se sont inscrites auprès des services dédiés pour pouvoir bénéficier d’une prise en charge spécifique en cas de besoin. Un nombre en légère hausse par rapport aux années précédentes, souligne la ministre. Si le dispositif semble bien fonctionner, il est toujours « modulable et peut être adapté à la situation », conclut Lydia Mutsch.

LQ