Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Économie a réagi vendredi à l’étude d’Eurostat sur les énergies renouvelables dans l’UE qui épinglait notamment le Luxembourg. Le Pays, assure Étienne Schneider, est en bonne voie de réaliser ses objectifs fixés pour 2020.
Jeudi, l’office européen de statistique estimait que Luxembourg faisait partie des pays de l’UE encore loin de tenir leur part des énergies renouvelables dans leur consommation totale d’énergie. Le Grand-Duché a « continuellement progressé » ces dernières années, affirme Étienne Schneider dans un communiqué. Ainsi, la part dans la consommation finale brute du pays s’élève à 5,44% en 2016, contre 5,04% en 2015 et 4,51% en 2014.
Quant à l’objectif européen de 20% à l’horizon 2020, il se traduit « en objectifs nationaux contraignants qui diffèrent par pays notamment en fonction de la situation de départ de chaque pays en matière de production et de sa capacité à l’augmenter », note Étienne Schneider, citant en exemple Malte, qui a « un objectif de 10% face à la Suède qui a un objectif de 49% ». Selon lui, le Luxembourg « doit atteindre un objectif de 11% en 2020 ».
Des résultats d’ici à 2020
Par ailleurs, il rappelle que le Conseil de gouvernement a adopté en juillet 2010 le plan d’action national en matière d’énergies renouvelables qui comprend :
– Développement des énergies renouvelables sur le territoire national par le biais de la production d’électricité et de chaleur/froid à partir de sources renouvelables
– Mélange de biocarburants dans les carburants mis à la consommation au niveau national et développement de la mobilité électrique (publique et privée)
– Recours à des mécanismes de coopération entre États membres de l’UE
Des prévisions que le Grand-Duché a dépassé en 2016, « notamment au niveau du soutien à l’énergie éolienne, solaire et à celle provenant de la biomasse », souligne Étienne Schneider, « ce qui prouve que les multiples efforts du gouvernement au cours des dernières années ont porté leurs fruits ».
En outre, ajoute-t-il, le Luxembourg a signé en 2017 avec la Lituanie et l’Estonie les premiers accords de coopération qui permettront de contribuer à la réalisation de l’objectif national entre 2018 et 2020.