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Des défenseurs de la protection animale appellent au boycott du Mudam


L'exposition est visible au Mudam depuis plusieurs mois. (Photo : Archives Editpress)

Un appel au boycott du Mudam a été lancé vendredi par des militants de « Give us a voice Lëtzebuerg », une association de défense de la cause animale, qui souhaite dénoncer une exposition de l’artiste Belge Wim Delvoye, dans laquelle le visiteur peut notamment voir des cochons tatoués.

« Give us a voice Lëtzebuerg » dénonce la souffrance qu’on pu ressentir les animaux empaillés ici avant leur mort. Sur sa page Facebook l’association a déclaré : « Le soi-disant artiste conceptuel Wim Delvoye expose actuellement au Mudam. Au focus de son exposition sont des porcs empaillés qui ont été, de leur vivant, tatoués sous anesthésie par Monsieur Delvoye aux fins d’être exposés après leur mort naturelle. Chacun qui s’est fait tatouer est fort conscient de la douleur intense ressentie après l’action de tatouage. La même douleur est ressentie par les pauvres porcs, avec la seule différence que, contrairement à l’homme, l’animal n’a pas donné son consentement à cette procédure plus que superfétatoire et indigne ! »

Les responsables de l’association ont déclaré être scandalisé qu’il soit possible d’organiser ce genre d’exposition où l’on maltraite des animaux à des fins artistiques. L’artiste s’est quant à lui défendu en évoquant le fait que très souvent, les animaux destinés à la consommation sont beaucoup moins bien traité que ceux ayant servi pour l’exposition. Une « œuvre » controversée à travers laquelle il déclare notamment vouloir dénoncer la société de consommation dans sa globalité.

Le Quotidien

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