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Contrôle aérien : l’ADR reproche une « folie » à Bausch


illustration Jean-Claude Ernst

L’ «abandon» de la souveraineté de l’espace aérien prévu par le ministre de tutelle provoque l’ire de l’ADR.

Les plans du ministre François Bausch de confier une partie du contrôle aérien luxembourgeois à un opérateur allemand continue à créer d’importantes turbulences. Les arguments livrés la semaine dernière par le ministre du Développement durable et des Infrastructures pour expliquer sa démarche n’ont pas eu le don de convaincre l’ADR. Tout au contraire : le parti d’opposition reproche une «folie» à François Bausch.

Dans un communiqué diffusé jeudi, le parti réformateur dénonce, sans mâcher ses mots, les plans du gouvernement. Le coût avancé pour l’ «abandon» de la souveraineté de l’espace aérien du pays ne serait pas justifié. L’ADR évoque dans son communiqué un montant de 60 millions d’euros pour une durée de dix ans. Dans l’étude commandée par le ministère, aucune comparaison entre les avantages et les désavantages d’un maintien du contrôle aérien entre les mains des contrôleurs luxembourgeois n’aurait été effectuée, déplore l’ADR. «Cela est déjà symptomatique de l’attitude du ministre et de son chef d’administration (NDLR : de la Navigation aérienne) qui, peu importe le coût, souhaitent abandonner la souveraineté de notre ciel», fustige le parti réformateur.

L’ADR appelle le ministre à stopper immédiatement ses plans. «Il n’existe aucun argument valable» pour le faire, poursuit l’ADR. «Il est inconcevable que le Luxembourg investisse des dizaines de millions d’euros pour voler sur des astéroïdes tout en essayant de faire des économies au niveau de la gestion de son propre espace aérien», conclut le communiqué.

Le Quotidien

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