Malgré une campagne de recrutement toujours en cours, le CGDIS peine à combler ses besoins en personnel.
Il y a tout juste un an, le CGDIS lançait une nouvelle campagne pour recruter des pompiers professionnels, intitulée «Dofir Gemaach», littéralement «Être fait pour». Mais si le métier de pompier a fait rêver des générations entières et possède toujours un certain pouvoir d’attraction, le CGDIS ne parvient toutefois pas à combler ses besoins en termes de personnel. «Trente à quarante postes demeurent vacants» malgré cette campagne de recrutement toujours en cours, a ainsi fait savoir Alain Becker, vice-président du conseil d’administration du CGDIS.
Plusieurs raisons à cela : d’une part, les besoins sont actuellement massifs également dans l’armée et la police, qui ont elles aussi lancé des campagnes de recrutement pour des profils similaires à ceux recherchés par le CGDIS.
D’autre part, il faut un certain nombre de prérequis pour devenir pompier professionnel, notamment une très bonne aptitude physique, ce qui peut être un frein à certaines candidatures. Il faut en outre réussir l’épreuve d’aptitude générale pour devenir fonctionnaire, puis celles spécifiques au CGDIS.
«Une véritable passion»
Les futurs pompiers devront aussi suivre et valider une formation exigeante tant théorique que pratique portant sur le secours à personne et le sauvetage-incendie d’une durée de deux ans. Et par-dessus tout, il est indispensable d’avoir la volonté d’aider les personnes en situation de détresse chevillée au corps. «Ce n’est pas seulement un travail, c’est une véritable passion», insiste Alain Becker.
Le CGDIS compte actuellement dans ses rangs 6 852 pompiers professionnels et volontaires (80 % d’hommes, 20 % de femmes). L’âge moyen des membres du CGDIS est d’environ 40 ans, et 246 pompiers volontaires ont rejoint ses rangs en 2021, ainsi que 276 jeunes pompiers.
En même temps ils demandent systématiquement le Luxembourgeois pour le concours de fonctionnaires alors que le Luxembourg compte sur sa main d’oeuvre frontalière pour 50% de l’emploi… Faut pas s’étonner si après il y a des pénuries de main d’oeuvre qualifiée pour des postes où un langue parlée par à peine 100 000 personnes est requise…