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BCEE : Grethen jette l’éponge, pas de remaniement gouvernemental


Vendredi, Henri Grethen a annoncé le retrait de sa candidature. (Photo : Editpress)

Le ministère des Finances a annoncé ce vendredi après-midi que l’ancien ministre Henri Grethen a décidé de retirer sa candidature à la présidence du conseil d’administration de la Banque et Caisse d’Epargne de l’État (BCEE). Par conséquent, il n’y aura pas de remaniement gouvernemental.

Tout ça pour ça ? C’est la question qui se pose désormais dans le faux jeu de chaises musicales engagé avec la décision du gouvernement de proposer le poste de président du conseil d’administration de la BCEE à Henri Grethen, ancien ministre libéral et actuel représentant du Luxembourg à la Cour des comptes de l’Union européenne.

Vendredi, Henri Grethen a en effet annoncé le retrait de sa candidature. Il s’agit sans aucun doute d’une décision pour prévenir le feu rouge que la Banque centrale européenne (BCE) était probablement en train de préparer. L’interview de Henri Grethen devant la BCE s’était en effet mal passé, comme l’avait annoncé en personne le principal intéressé le 17 octobre dernier. Vu le statut de banque systémique de la zone euro de la BCEE, l’accord de la BCE était nécessaire pour permettre à Henri Grethen de succéder à Vic Rod.

Vendredi, le gouvernement a dit «regretter» le retrait de l’ancien ministre de l’Économie, «tout en exprimant son respect pour ce choix personnel de Henri Grethen».

Rod reste en place, Schmit aussi

La BCEE continuera donc à être présidée par Vic Rod, précise encore le ministère des Finances dans un très bref communiqué.

Ce désistement de Henri Grethen met aussi fin à toute spéculation concernant un remaniement gouvernemental. Puisque Henri Grethen va continuer à exercer jusqu’en 2019 son mandat auprès de la Cour des comptes européenne, aucune place ne va se libérer pour le ministre du Travail, Nicolas Schmit, qui avait ouvertement fait part de ses ambitions de retrouver un poste européen.

Finalement, il n’en sera rien et Nicolas Schmit devrait lui donc continuer à siéger au gouvernement jusqu’à la fin de son mandat, fixée au mois d’octobre 2018. De son côté, Tess Burton, pressentie pour suppléer Nicolas Schmit au gouvernement, restera donc, sauf nouvel rebondissement, «simple» députée, du moins jusqu’en 2018.

David Marques

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