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Asile : les demandes stagnent


Après les années 2011 et 2012 qui ont été marquées par un afflux de demandeurs de protection internationale (respectivement 2  171 et 2  057  demandes), le Luxembourg connaît un ralentissement marqué en la matière.

« En 2013, le nombre à été quasiment divisé par deux, avec 1  071  demandes, et l’an passé, c’est resté stable avec 1  091  demandes », expliquait, vendredi, le député CSV Marc Spautz, qui a participé à une réunion de la commission des Affaires étrangères et européennes.

Le ministre de l’Immigration et de l’Asile, Jean Asselborn, a également donné les chiffres de ce début d’année  : « En janvier et février, on compte 177  demandes, donc la tendance reste stable », rapporte Marc Spautz. « Pour le seul mois de février, 62  demandes émanaient d’Europe, dont 38 du Kosovo, auxquelles on ajoute 10  d’Asie, et 17  d’Afrique, d’Irak et de Syrie, soit 89 au total. »

Bref, « ce qui ne change pas non plus, c’est que plus de 50  % des demandeurs d’asile viennent toujours des pays des Balkans. Le ministre Jean Asselborn a d’ailleurs expliqué [être] en train de discuter avec le Kosovo et le Monténégro, pour sensibiliser les gens là-bas et leur dire qu’il n’y a aucun sens à venir chercher asile au Luxembourg, vu qu’ils viennent de pays sûrs », et donc qu’ils ne sont pas éligibles à l’asile .

Syrie : de nouveaux réfugiés attendus

Jean Asselborn a également précisé que des discussions étaient en cours afin d’accueillir de nouveaux réfugiés syriens, qui transiteraient via la Turquie où le Luxembourg a une ambassade. « Pour eux, il n’y a pas de procédure, les réfugiés sont automatiquement acceptés, car la situation d’urgence est évidente », précise le député.

Quant à l’accueil, le foyer de demandeurs d’asile de Weilerbach demeure le plus grand au Luxembourg. Il est géré par l’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration (OLAI).

Mais l’OLAI est en discussion avec le Syvicol (Syndicat des villes et communes) pour voir dans quelles localités existent des possibilités de loger ces réfugiés. « Car cela reste un problème. On ne trouve pas assez de maisons pour les accueillir. Mais c’est lié aussi à la composition familiale des réfugiés, ce sont souvent des familles nombreuses, donc il faut trouver de grandes maisons », a expliqué le député.

À noter justement que lundi, lors d’une réunion de la commission de la Famille et de l’Intégration sera discuté un projet de construction d’une nouvelle structure d’accueil pour réfugiés, dans la région de l’aéroport du Findel.

De notre journaliste Romain Van Dyck

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