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2G, 3G au Luxembourg : «Des décisions dramatiques» pour Paulette Lenert


La ministre de la Santé s'est confié sur ces deux dernières années difficiles. Photo : Julien Garroy

La ministre de la Santé, Paulette Lenert, défend les dernières restrictions sanitaires décidées par le gouvernement. Au bout de la deuxième année de pandémie, elle ne veut et ne peut plus exclure une obligation vaccinale généralisée. Des travaux préparatifs sont déjà engagés.

Elle est fatiguée, mais pas question de rendre les armes. Paulette Lenert affirme en cette fin d’année 2021, la seconde marquée par la crise sanitaire, avoir encaissé des coups durs.

Alors que le variant Omicron se montre de plus en plus menaçant, la ministre de la Santé n’a pas perdu son optimisme. La prudence lui impose toutefois de ne plus pouvoir promettre ou exclure des choses. Un nouvel appel aux non-vaccinés est lancé.

L’espoir était important au début de cette année avec l’arrivée du vaccin anticovid. Pensiez-vous alors que cette seconde année de pandémie allait s’avérer aussi compliquée que la première ?

Paulette Lenert : Mon espoir, ou plutôt mon souhait, était que la pandémie s’essoufflerait en fin d’année. Je ne pensais pas être confrontée à une telle vague d’infections en automne, générée par le variant Delta, ou à l’arrivée d’un nouveau variant virulent comme l’est Omicron.

Quel est le moment le plus difficile que vous ayez vécu lors de ces douze derniers mois ?

Les foyers d’infection dans les maisons de soins et de retraite étaient très durs à supporter d’un point de vue émotionnel. Les décès survenus vous touchent beaucoup. Les reproches et critiques qui ont fusé n’étaient également pas faciles à digérer.

Il a aussi été compliqué de résister aux pressions exercées pour lever les restrictions au moment où la tension sanitaire a baissé et de trouver le bon équilibre lorsque les chiffres sont repartis à la hausse. Il a fallu rester au-dessus de la mêlée pour pouvoir prendre des décisions en toute objectivité.

Une lueur d’espoir est intervenue au début de l’automne avec l’annonce qu’une couverture vaccinale de 80 à 85 % serait ...


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