Trafic d’héroïne : des peines réduites en appel

En première instance, les neuf prévenus, poursuivis pour avoir été impliqués dans la vente d’une importante quantité d’héroïne dans la capitale en 2015, avaient tous été condamnés à de la prison ferme : les peines allaient de trois à huit ans. Les amendes s’élevaient jusqu’à 5 000 euros.

Mercredi après-midi, la Cour d’appel les a condamnés à des peines partiellement assorties du sursis. Les amendes prononcées vont de 1 000 à 2 000 euros. Trois prévenus ont ainsi écopé de six ans, un de cinq ans, quatre de quatre ans. À l’exception de l’un d’entre eux ayant des antécédents judiciaires, la peine est assortie de deux ans de sursis. Le dernier écope de deux ans de prison, dont un an avec sursis. Huit d’entre eux sont actuellement en détention préventive à Schrassig. Le neuvième est placé sous contrôle judiciaire.

Les sept hommes et deux femmes, âgés de 33 à 46 ans et originaires de Guinée-Bissau, avaient été arrêtés début décembre 2015 après plusieurs mois d’observations et d’écoutes téléphoniques. Les arrestations et les perquisitions organisées sur trois jours dans quatre appartements à Luxembourg, Oberkorn et Esch-sur-Alzette avaient permis aux forces de l’ordre de saisir notamment 12 000 euros et 900 g d’héroïne. Au cours de l’enquête, 40 toxicomanes avaient été entendus. Si l’on suit leurs dépositions, ils auraient vendu au total autour de 5 kg d’héroïne.

F. A.