Elle dit avoir été violée à l'issue de la soirée bien arrosée. Les deux jeunes hommes contestent les reproches et parlent de relations consentantes. Le procès s'est ouvert mardi avec un témoignage poignant.
«C'est une consultation que je ne suis pas prêt d'oublier dans mes 30 ans de métier. Pendant une heure et demie, elle m'a raconté toute l'histoire dans ses détails. Normalement au bout de 40 minutes j'ai l'habitude de stopper mon patient», se souvient le psychiatre qui a rencontré la jeune femme. Mais face à son désarroi et son émotion, il l'avait laissée parler. Les faits remontent au 27 juillet 2017. Elle avait porté plainte le 31 juillet. Le temps qu'elle avait mis n'étonne guère le spécialiste qui avait décelé un état de stress aigu : «J'ai l'impression ...Cet article est réservé aux abonnés.
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