Octogénaire ligotée et menacée à Capellen : onze ans de prison ferme confirmés en appel

Le quadragénaire avait interjeté appel, car il estimait que la peine de réclusion dont il avait écopé en première instance était trop lourde. Mardi après-midi, la Cour d’appel a déclaré son appel « non fondé ».

Dans la nuit du 10 au 11 avril 2015, Elver R. s’était introduit dans la maison d’une octogénaire, route d’Arlon à Capellen. Le quadragénaire ne s’était pas contenté de voler ses bijoux. Il l’avait aussi ligotée, frappée et menacée de mort. La victime couverte d’hématomes avait été retrouvée au petit matin par une aide-soignante qui effectuait sa tournée.

Il s’était trahi en appelant le 112

Condamné en première instance à onze ans de prison ferme, le quadragénaire avait interjeté appel. Il estimait que la peine dont il a écopé était trop lourde. Il était toutefois d’accord pour indemniser la victime à hauteur de 16 500 euros. Mais pour le parquet général, la peine était «légale et adaptée». Onze ans constituent un an de plus que le minimum prévu par le code pénal. Le ministère public avait donné à considérer que le prévenu a déjà une condamnation dans son casier : « Plus aucune faveur n’est possible. » Conformément à ces réquisitions, la Cour d’appel a confirmé mardi après-midi la peine prononcée par les premiers juges. L’appel du quadragénaire a été déclaré «non fondé».

Pour rappel, l’auteur du crime s’était, entre autres, trahi avec son portable. À son insu, il avait composé deux fois le 112. C’est son numéro de portable qui avait guidé les enquêteurs de la police judiciaire vers le quadragénaire. Depuis son arrestation en octobre 2015, il dort en prison.

F. A.