Accueil | Police-Justice | Les lasers seraient dangereux pour le ciel luxembourgeois

Les lasers seraient dangereux pour le ciel luxembourgeois


En 2014, 32 événements ont été rapportés aux autorités luxembourgeoises dont 11 sont censés avoir eu lieu sur le territoire du Grand-Duché. (Illustration : DR)

Cette année, treize attaques au laser contre des aéronefs ont déjà été enregistrées.

La députée Nancy Arendt (CSV) a interpellé le ministre de la Justice, Félix Braz, et le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, à propos de l’utilisation de lasers puissants visant avions ou hélicoptères dans le ciel. La députée, à travers sa question parlementaire, réagissait à l’actualité : récemment, un hélicoptère de Luxembourg Air Rescue avait été visé par ce type de gadget, alors qu’il survolait la zone frontalière près de Vianden.

Nancy Arendt a voulu savoir combien d’incidents de ce type avaient été rapportés jusqu’à présent au Luxembourg et si le gouvernement entendait interdire l’utilisation des pointeurs lasers. De plus, la députée aimerait connaître les sanctions que risquerait une personne qui causerait un accident provoqué par l’utilisation d’un pointeur laser.

Le ministre de la Justice, Félix Braz, a répondu à ces différentes questions. Concernant les attaques lasers, les équipages d’avions ou d’hélicoptères ont fait état, en 2013, de 33 événements dont 13 sont censés avoir eu lieu sur le territoire du Grand-Duché.

En 2014, 32 événements ont été rapportés aux autorités luxembourgeoises dont 11 sont censés avoir eu lieu sur le territoire du Grand-Duché.

Plaintes systématiques

Durant les cinq premiers mois de l’année 2015, treize évènements ont été rapportés aux autorités dont six sont censés avoir eu lieu sur le territoire luxembourgeois. Le ministre précise que les membres d’équipage rapportent systématiquement tout incident impliquant un laser et qu’ils sont «vivement invités à porter méthodiquement plainte auprès du parquet».

Les sanctions pour ce genre de «plaisanterie» qui peut avoir de tragiques conséquences peuvent être des amendes allant jusqu’à 5 000 euros et une peine d’emprisonnement jusqu’à dix ans. Le ministre précise que malgré ce dispositif en place, il est souvent difficile d’identifier les auteurs d’attaques à cause de leur grande mobilité. Le flagrant délit reste la règle pour punir ces délinquants.

Félix Braz ajoute qu’il n’est pas prévu actuellement de lancer une campagne de sensibilisation particulière à propos de l’utilisation des lasers.

Le Quotidien

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.