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Ils voulaient entrer au château de Colmar-Berg pour attraper un Pokémon


L'application "Pokemon Go" consiste à attraper avec son smartphone des petits monstres virtuellement placés dans l'environnement réel. (photo AFP)

« La fièvre Pokémon se fait sentir au Luxembourg », commente la police grand-ducale en rapportant deux faits divers liés à la nouvelle application Nintendo.

Vers minuit jeudi soir, cinq adolescents se sont ainsi présentés devant l’entrée du château de Colmar-Berg, résidence de la famille grand-ducale. Interpellés par le policier chargé de monter la garde, ils ont expliqué sans scrupules qu’un monstre Pokémon virtuel se situait à quelques mètres derrière l’entrée, et qu’ils ne pouvaient pas l’attraper depuis l’extérieur. Pour le moins surpris, le fonctionnaire leur a poliment expliqué que la chasse aux Pokémons ne saurait justifier l’entrée sur un terrain privé ! Déçus, les cinq ados ont fait demi-tour.

À Esch, ils se retrouvent sur le toit « à cause » d’un Pokémon

Plus grave cette fois, la police a constaté un accident de la route lié à cette nouvelle folie Pokémon : peu avant 1h30 dans la nuit de mercredi à jeudi, un véhicule s’est retrouvé sur le toit dans la rue de Mondercange, à Esch-sur-Alzette. Si le conducteur et son passager n’ont par chance pas été blessés, le premier a avoué qu’il était à la recherche d’un Pokémon juste avant de perdre le contrôle du véhicule. Deux autres voitures en stationnement ont été fortement endommagés par l’accident.

L’occasion pour la police grand-ducale de rappeler deux interdictions élémentaires du code de la route, à savoir « l’utilisation d’un téléphone à usage du conducteur qui n’est pas fixé solidement dans le véhicule ou intégré au casque de protection », ainsi que l’utilisation par le conducteur d’un appareil doté d’un écran allumé, « qui n’est pas intégré dans le véhicule et qui ne constitue pas une aide à la conduite ou à la navigation ». Les deux infractions sont punies d’un retrait de deux points et d’une amende de 145 euros. Pokémon ou pas Pokémon.

Le Quotidien

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