Il demandait 1 000 heures de travaux d’intérêt général, il en prend 240

À la rue et sans travail, il avait cassé sonnettes, rétroviseurs, portes, lampes, et même une boîte aux lettres… À la barre, face aux juges, Joaquim (42 ans) y était allé cash. «Donnez-moi 1 000 heures de travaux d’intérêt général!», s’était-il exclamé. Le tribunal lui a vite fait comprendre qu’il est limité au niveau du nombre d’heures.

La durée d’un travail d’intérêt général (TIG) non rémunéré ne peut pas être supérieure à 240 heures. C’est à cette peine que l’a condamné, jeudi après-midi, la 13^e chambre correctionnelle. Le parquet avait requis 15 mois de prison à cause de la multiplicité des faits. Le dernier incident remontait à la matinée du 13 janvier 2020. Dans l’entrée du Centre hospitalier de Luxembourg (CHL), il avait jeté une maquette du bâtiment, protégée par une protection en plexiglas, par terre. Aujourd’hui, le quadragénaire au casier judiciaire bien garni ne vit plus dans la rue. Il dispose d’une chambre qu’il loue 850 euros par mois. Depuis novembre dernier, il a aussi un travail.

F. A.