Les esprits se sont échauffés, mercredi soir au stade du Deich d’Ettelbruck, après le match nul face à la Jeunesse d’Esch (1-1).
Les policiers ont dû déployer des forces mobiles et carapacées à la fin du match, pour stopper des « petites échauffourées » entre supporters des deux camps, apprend-on ce jeudi matin. Difficile de connaître les raisons exactes de ces tensions.
D’un point de vue sportif, la centaine de supporters eschois (sur 475 spectateurs) a pu déchanter. En effet, les Eschois étaient amplement meilleurs que leur homologue. Mais la Jeunesse croyait avoir gagné jusqu’à la 92e lorsque le portier ettelbruckois Michel Witte est monté dans la surface eschoise pour reprendre d’une demi-volée un corner dévié !
Il semblerait que la raison soit toutefois ailleurs : de vieux antagonismes entre « ultras » existent entre les Eschois et ceux de Grevenmacher et Ettelbruck. La police était visiblement au courant de tensions réanimées, puisqu’elle était présente dès le début de la rencontre, « sans toutefois être carapacée », nous livre un témoin. L’idée d’affrontements latents était donc connue des forces de l’ordre avant l’amertume d’un but incroyable du gardien ettelbruckois pour le 1-1 inespéré !
Le Quotidien