Une ressortissante française travaillant pour le compte d’une organisation internationale a été enlevée mardi à Sanaa, a annoncé à Paris le ministère français des Affaires étrangères.
Début février, la France et d’autres pays occidentaux avaient fermé leurs ambassades au Yémen. (Photos : AFP)
« Tous nos services sont mobilisés pour localiser et obtenir la libération rapide de notre compatriote », indique un communiqué du Quai d’Orsay, qui avait appelé récemment les Français à quitter ce pays en proie à des troubles. La capitale du Yemen est actuellement contrôlée par les miliciens chiites Houtis.
Une source des services de sécurité yéménites a précisé que la Française avait été enlevée mardi matin dans le centre de Sanaa, par des hommes armés non identifiés. Selon cette source, la Française a été interceptée par ces hommes armés avec son accompagnatrice yéménite alors qu’elles se trouvaient à bord d’un taxi. Les deux femmes ont été conduites vers une destination inconnue.
Début février, la France et d’autres pays occidentaux avaient fermé leurs ambassades au Yémen. Paris avait alors conseillé à sa centaine de ressortissants de quitter le pays « dans les meilleurs délais ». Les intérêts français au Yémen sont depuis assurés par la représentation marocaine dans le pays, selon une source diplomatique française.
Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, qui a fui Sanaa samedi dernier, a déclaré depuis Aden, capitale de l’ancien Yémen du Sud, qu’il assumait ses fonctions, qualifiant de « nulles et non avenues » toutes les mesures prises par les Houthis.
AFP