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Violences à Cologne : 18 des 31 suspects demandeurs d’asile


La police a identifié 31 suspects dans l'enquête sur les agressions commises le soir de la Saint-Sylvestre. (Photo AFP)

La police effectue des vérifications sur 31 « suspects » au total, dont 18 demandeurs d’asile, pour des violences physiques et vols survenus le soir du Nouvel an à Cologne, a annoncé vendredi un porte-parole du ministère fédéral de l’Intérieur.

Tobias Plate a fait état lors d’un point de presse à Berlin « de 31 suspects, dont les noms sont désormais identifiés, dont 18 ont le statut de demandeur d’asile », soupçonnés de vols et de violences physiques, en citant des données fournies par la police fédérale allemande. Ce groupe de personnes comprend notamment 9 Algériens, 8 Marocains, 4 Syriens, 5 Iraniens, un Irakien et un Serbe, a-t-il détaillé. Le porte-parole n’a pas évoqué de suspects concernant les agressions sexuelles proprement dites ni mentionné d’interpellations à ce stade.

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La police locale de Cologne, qui est distincte de la police fédérale et était aussi déployée dans le centre-ville le soir de la Saint-Sylvestre, parle de son côté de plus de 120 plaintes pour agressions sexuelles enregistrées par ses services à ce jour. Cette dernière avait jusqu’ici fait état de 16 personnes suspectes faisant l’objet de vérifications, sans donner aucun autre détail.

Si les enquêteurs n’ont pas fait état à ce jour d’arrestations ou de gardes à vue dans le dossier, la chaîne publique de la région de Cologne, WDR, affirme elle vendredi que deux interpellations ont eu lieu. Selon ce média, les policiers ont découvert sur les téléphones portables de ces deux hommes des images vidéo du soir du Réveillon montrant des agressions de femmes ainsi qu’une feuille de papier sur laquelle sont marquées des traductions de termes sexuels de l’arabe à l’allemand, affirme la chaîne.

Le chef de la police suspendu

Le chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers, sous le feu des critiques depuis les agressions, a été suspendu de ses fonctions et mis « en congé provisoire », a indiqué vendredi l’agence de presse allemande DPA en citant des sources politiques locales.

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