Accueil | Monde | Trump et les Allemands « mauvais » ? un problème de traduction, selon Juncker

Trump et les Allemands « mauvais » ? un problème de traduction, selon Juncker


Donald Trump (g), Emmanuel Macron (c) et Angela Merkel (d), le 25 mai 2017 à Bruxelles. (Photo : AFP)

La charge du président américain Donald Trump contre la politique commerciale des «mauvais» Allemands, révélée par l’hebdomadaire Der Spiegel, n’était pas aussi «agressive» et il y a eu «un problème de traduction», a assuré vendredi le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.

«Je ne veux pas commenter, mais je dois commenter», s’est amusé Jean-Claude Juncker, interrogé sur les propos du président américain, lors d’une conférence de presse avant l’ouverture du sommet du G7 à Taormina, en Sicile. «Il n’est pas vrai que le président (Trump) a eu une approche agressive. C’est un problème de traduction. Il n’a pas dit que les Allemands se comportaient mal, il a dit qu’il y avait un problème. Ce n’était pas agressif», a déclaré Jean-Claude Juncker.

Selon Der Spiegel, Donald Trump aurait déclaré jeudi, lors de sa rencontre avec Jean-Claude Juncker et d’autres responsables européens à Bruxelles: «Les Allemands sont mauvais, très mauvais». «Regardez les millions de voitures qu’ils vendent aux États-Unis. Horrible. Nous allons arrêter ça», a-t-il dit, selon des «participants à la rencontre» explique le Spiegel. Le président du Conseil européen Donald Tusk, qui avait également participé à la rencontre de Bruxelles, a affirmé pour sa part qu’il «ne souhaitait pas participer à cette culture des fuites» dans la presse.

«Je pense qu’aujourd’hui la diplomatie a besoin de plombiers professionnels plutôt que de diplomates indiscrets», a-t-il lancé lors de la même conférence de presse. Donald Trump et Angela Merkel devaient se voir vendredi au sommet du G7 qui se réunit à Taormina. Ni la chancellerie, ni la Maison Blanche n’ont commenté dans l’immédiat les affirmations du Spiegel. Donald Trump, avant même son élection, s’en était pris à l’Allemagne et à Angela Merkel. Fidèle à son discours anti-libre-échange, il avait notamment adopté un ton très dur vis-à-vis des excédents commerciaux allemands, menaçant d’instaurer des taxes douanières en représailles.

Le Quotidien/AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.