Au lendemain de la reconduction du polonais Donald Tusk à la tête de la présidence du Conseil européen, les dirigeants de l’UE, sans l’anglaise Theresa May, vont se pencher vendredi sur l’avenir de l’Europe post-Brexit.
Vendredi, sans la Première ministre britannique Theresa May, ils consacreront la matinée à la préparation de la « Déclaration de Rome », qu’ils souhaitent publier pour les 60 ans du traité fondateur de la Communauté -devenue Union- européenne qui seront célébrés à Rome le 25 mars. Ce texte solennel devrait montrer que l’UE restera unie après le Brexit.
Mais c’est l’idée d’un avenir à « plusieurs vitesses » pour l’Europe qui cristallise les débats: elle est fortement soutenue par la France et l’Allemagne, désireuses notamment de pouvoir renforcer la défense européenne sans être bloquées par des États récalcitrants.
D’autres pays s’inquiètent cependant de devenir des membres de deuxième zone de l’Union, comme ceux du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie).
Le Quotidien / AFP