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Migrants : la Pologne ne cédera pas à « la folie des élites bruxelloises »


"Moi, j'ai le courage de demander aux élites politiques : où allez vous ? Où vas-tu Europe ! Relève toi de tes genoux. Sort de ta léthargie ! Sinon tu pleureras tous les jours tes enfants", a lancé la Première ministre Beata Szydlo. (photo AFP)

La Première ministre conservatrice polonaise Beata Szydlo a déclaré mercredi que la Pologne ne céderait en aucun cas à « la folie des élites bruxelloises » qui veulent lui imposer l’obligation d’accueillir des migrants.

« La Pologne ne cédera pas à aucun chantage de la part de l’Union Européenne. Nous n’allons pas participer à la folie des élites bruxelloises », a déclaré Beata Szydlo lors d’un débat à la Diète. « Moi, j’ai le courage de demander aux élites politiques : où allez vous ? Où vas-tu Europe ! Relève toi de tes genoux. Sort de ta léthargie ! Sinon tu pleureras tous les jours tes enfants », a-t-elle lancé.

Deux citoyens polonais figurent parmi les 22 morts de l’attentat de Manchester. Selon les médias polonais, il s’agit d’un couple, Angelika et Marcin Klis. « Des gens innocents meurent des mains des terroristes intransigeants. Leur mort est une leçon », a écrit Beata Szydlo sur son compte Twitter après l’annonce de ces morts. Elle a accusé l’opposition libérale de nuire à la Pologne en soutenant la politique migratoire de l’UE et même d’aller « main dans la main avec ceux qui pointent cette arme contre l’Europe, contre nous tous ! »

Depuis leur arrivée au pouvoir en octobre 2015, les conservateurs sont opposés à l’accueil de quelque 7 000 migrants imposé par la Commission européenne. Celle-ci a, la semaine dernière, une nouvelle fois mis en garde Varsovie contre les « conséquences » de son refus. La Pologne est cependant forte du soutien des pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie) qui tous s’opposent au « chantage » et au « diktat » européens à leur égard concernant la politique migratoire commune.

Le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, ancien Premier ministre libéral polonais, a reproché à Varsovie de vouloir « rejeter durement la solidarité européenne ».

Le Quotidien/AFP

Un commentaire

  1. La Pologne n’aime que le mouvement que dans un seul sens, l’émigration chez les autres et le fric de l’UE dans un sens aussi. Et les dirigeants de ce pays n’arrête pas de cracher sur l’UE qui leur donne tout (fric, travailleurs détachés), y en a marre.

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