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Mali : un suspect de l’attentat de Bamako a été tué


Les services de renseignements du Mali ont abattu vendredi à Bamako l’un des auteurs présumés de l’attentat du 7 mars, qui a fait cinq morts dans la capitale.

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L’attentat survenu le 7 mars dans un restaurant de Bamako a fait cinq morts. (Photos : AFP)

« Lors d’un assaut lancé ce vendredi, l’un des auteurs du crime terroriste de samedi dernier a été tué. Il n’a pas voulu se rendre », a déclaré le numéro 2 des forces spéciales, communément appelées sécurité d’Etat.

« Nous avons localisé l’individu dans un quartier populaire de Bamako. Il est originaire du nord. Il s’était rasé la tête », a indiqué un autre responsable des forces spéciales qui a affirmé avoir participé à l’opération, précisant que le suspect avait la peau claire.

« C’est l’un des assaillants de samedi. C’est lui qui, à moto, avait lancé une grenade dans la rue du bar-restaurant La Terrasse », a-t-il assuré. Une source hospitalière a indiqué que le corps de l’homme abattu avait été amené à l’hôpital Gabriel Touré, où avaient été soignés les blessés de l’attentat.

Appuyées par des policiers de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) et des enquêteurs français et belges arrivés en renfort, les investigations ciblent une dizaine de « véritables terroristes organisés », selon des sources proches du dossier. Parmi eux figurent un binational russo-malien, qui n’a pu être localisé, et le chauffeur présumé, qui serait handicapé, a-t-on précisé.

Cet attentat à la grenade et à l’arme automatique, le premier à frapper des Occidentaux à Bamako, a fait cinq morts : trois Maliens, un Français et un Belge, et huit blessés, dont deux Suisses, au bar-restaurant La Terrasse et aux alentours de ce haut lieu de la vie nocturne dans la capitale.

L’attentat a été revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, qui a dit vouloir venger le prophète de l’islam « insulté et moqué par l’Occident mécréant », ainsi qu’un de ses chefs tué par l’armée française en décembre dans le nord du Mali.

AFP

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