Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les vols sont retardés, annulés ou déviés ce lundi soir à l’aéroport de Bruxelles.
Le contrôle du trafic aérien a été suspendu suite à une action de Belgocontrol. Il n’y a pas de décollage ou atterrissage aux aéroports de Bruxelles et Charleroi. Mais d’après Belgocontrol, le contrôle aérien devait rouvrir entre 17h45 et 19h45.
A limited number of flights will be possible between 17h45 & 19h45. Check your flight info & contact your airline: https://t.co/4kUFykcsUh
— Brussels Airport (@BrusselsAirport) 12 avril 2016
C’est une action de la guilde belge des contrôleurs aériens (BGATC) qui est à l’origine de la cessation des contrôles. Elle a demandé à ses membres de se porter malades (alors que la guilde représente un contrôleur sur trois). La situation est évaluée et la direction de Belgocontrol cherche des solutions opérationnelles. « Ils se déclarent inaptes à faire leur travail. C’est une action qui était déjà en cours depuis un certain temps mais maintenant qu’un accord social a été conclu, ils intensifient les actions », explique Dominique Dehaene, porte-parole de Belgocontrol.
Currently, no air traffic control possible at #brusselsairport. Belgocontrol looks for operational solutions. Check with your airline. — Brussels Airport (@BrusselsAirport) 12 avril 2016
Ce mardi, un accord social est intervenu entre la direction de Belgocontrol et une partie des syndicats. Mais cet accord ne satisfait pas la Guilde des contrôleurs aériens, qui a dès lors demandé à ses membres de se porter malades.
L’accord porte principalement sur le règlement de la disponibilité. L’âge minimal auquel les contrôleurs aériens sont mis en disponibilité sera systématiquement porté à 58 ans. Cela signifie que les contrôleurs aériens pourront partir en disponibilité cinq ans avant la date à laquelle ils peuvent prendre leur retraite anticipée, mais jamais avant l’âge de 58 ans, selon Belgocontrol. La direction s’engage en outre à procéder au recrutement d’une trentaine d’aspirants contrôleurs aériens pour le printemps 2017.
Ces mesures ont été approuvées par un des trois syndicats officiels (la FGTB), ce qui donne la majorité nécessaire à l’approbation du protocole d’accord. C’est à ce moment-là que la guilde a demandé à tous ses membres de se mettre en congé maladie.
