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Le Premier ministre rejette les «critiques» sur la sécurité en Belgique


Le Premier ministre belge Charles Michel à Bruxelles, le 19 novembre 2015. (Photo : AFP)

Le Premier ministre belge Charles Michel a rejeté jeudi les «critiques» à l’encontre des services de sécurité du royaume après les attentats de Paris, précisant que des informations venues de Belgique avaient contribué à l’opération de la police française contre une cellule de jihadistes mercredi à Saint-Denis, dans la banlieue parisienne.

«Je n’accepte pas les critiques qui ont visé à dénigrer le travail de nos services de sécurité», a déclaré Charles Michel lors d’un discours appelant à l’unité nationale prononcé devant la Chambre des députés. «Hier, à Saint-Denis, un attentat a été empêché notamment par des informations fournies par des équipes belges», a-t-il indiqué, sous les applaudissements des députés de la majorité et de l’opposition.

«Je veux remercier, avec vous, nos policiers, nos agents de renseignement, nos magistrats, nos enquêteurs pour leur courage et leur mobilisation. C’est grâce à eux que des vies ont été sauvées», a ajouté le Premier ministre, évoquant, outre l’assaut des policiers français à Saint-Denis, l’opération antiterroriste de Verviers (est de la Belgique) en début d’année.

Le chef du gouvernement belge, au pouvoir depuis un an, a souligné que les attentats «commis à Paris» trouvaient leur origine en Syrie et qu’ils avaient été «perpétrés par une cellule franco-belge». Il a annoncé une série de mesure pour renforcer la lutte contre le terrorisme, dont l’inscription au budget 2016 de 400 millions d’euros en faveur de la sécurité.

«Nous combattrons les ennemis de la liberté, tout en respectant l’Etat de droit», a promis Charles Michel, un libéral francophone.

«Les jihadistes qui rentrent (de Syrie en Belgique), leur place est dans les prisons», a-t-il lancé. «Pour les autres personnes repérées» par les services de sécurité, une «procédure contradictoire» permettra de déboucher sur «le port du bracelet électronique» pour les garder sous surveillance.

AFP/M.R.

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