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Inquiétude au Royaume-Uni en raison d’une poussée du variant indien


Pour autant, Boris Johnson s'est voulu rassurant sur les prochaines étapes du déconfinement. (Photo AFP)

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a exprimé jeudi son inquiétude face à des poussées localisées en Angleterre du variant du coronavirus apparu en Inde, « n’écartant rien » pour le combattre tout en se montrant confiant quant à la poursuite du déconfinement.

« C’est un variant préoccupant, il nous inquiète », a déclaré le chef du gouvernement conservateur, en marge d’une visite dans une école.

« Il y a un éventail très large de points de vues scientifiques au sujet de ce qui pourrait se produire », a-t-il ajouté, alors que le groupe de scientifiques qui conseille le gouvernement doit se réunir jeudi, « il y a une gamme de choses que nous pourrions faire, nous n’écartons rien ».

Si les dernières données d’une vaste étude publiée jeudi estime que le nombre de cas a été divisé par deux depuis le mois dernier en Angleterre, avec désormais un cas pour 1.000 habitants, les médias britanniques évoquent des poussées localisées du variant, notamment à Bolton, près de Manchester (nord).

Pour autant, Boris Johnson s’est voulu rassurant sur les prochaines étapes du déconfinement prévues en Angleterre les 17 mai (avec notamment la reprise du service à l’intérieur pour les pubs et restaurants) et le 21 juin, où la levée de la plupart des dernières restrictions est envisagée.

« Pour le moment, je ne vois rien qui me dissuade de penser que nous pourrons continuer lundi et le 21 juin partout » à déconfiner, « mais nous aurons peut-être des choses à faire localement et nous n’hésiterons pas si c’est le conseil qui nous est donné », a-t-il ajouté.

Durement frappé par la pandémie avec près de 128.000 morts, le Royaume-Uni a déployé une vaste campagne de vaccination dans laquelle plus de 35 millions de personnes ont reçu une première dose, et plus de 18 millions une deuxième. Le gouvernement s’est fixé pour objectif d’avoir proposé au moins une première dose à tous les adultes d’ici au 31 juillet.

AFP/LQ

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