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Hôpital MSF bombardé : la bavure confirmée


L'hôpital MSF à Kunduz, dans le nord de l'Afghanistan, a été visé le 3 octobre par un long bombardement des forces spéciales américaines. (Photo AFP)

La cause du raid américain sur un hôpital de Médecins sans Frontières ayant fait 30 morts en Afghanistan est « avant tout l’erreur humaine » a déclaré mercredi un général américain annonçant à la presse les conclusions de l’enquête du Pentagone sur l’incident.

« L’accident tragique mais évitable a été causé avant tout par l’erreur humaine », a déclaré le général John Campbell, patron des 13 000 soldats étrangers de l’Otan en Afghanistan. Il a indiqué que des sanctions seraient prises, expliquant que certaines règles d’engagement n’avaient pas été respectées. L’hôpital a été « confondu » avec une autre cible, a-t-il admis.

L’hôpital de Médecins sans Frontières (MSF) à Kunduz, dans le nord de l’Afghanistan, a été visé le 3 octobre par un long bombardement des forces spéciales américaines.

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« L’établissement médical a été confondu avec une cible par les personnels américains qui pensaient être en train de bombarder un autre bâtiment à quelques centaines de mètres de là, où ils avaient été informés de la présence de combattants », a indiqué le général Campbell. « Les personnes ayant déclenché le raid et ceux qui l’ont exécuté depuis le ciel n’ont pas pris les mesures appropriées pour vérifier que cet endroit était une cible légitime » selon l’enquête américaine.

MSF, qui réfute catégoriquement le terme d’ « erreur », a exigé une enquête internationale indépendante sur les faits, qui font déjà l’objet de trois investigations: celle du Pentagone, une de l’Otan, et une autre des forces afghanes.

AFP/A.P

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