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France : tous les vaccins doivent pouvoir être administrés par les pharmaciens, juge la HAS


Pour la HAS, l'extension des compétences de tous ces professionnels de santé "est un levier d'accélération de la campagne" de vaccination. (Photo : archives LQ/Julien Garroy)

Tous les vaccins contre le Covid-19 doivent pouvoir être administrés par les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes, en plus des médecins, afin d’accélérer la campagne de vaccination, a recommandé mardi la Haute autorité de santé (HAS).

Jusqu’à présent, la HAS estimait que seul le vaccin d’AstraZeneca pouvait être injecté par les pharmaciens et les sages-femmes, et pas les deux autres disponibles en France, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna.

L’extension des compétences de tous ces professionnels de santé « est un levier d’accélération de la campagne » de vaccination, a souligné la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec, lors d’une conférence de presse en ligne.

L’objectif est de « diversifier le profil des vaccinateurs, de multiplier les lieux de vaccination et, in fine, de simplifier cette vaccination », a-t-elle poursuivi, en estimant que « la vaccination par les pharmaciens va pouvoir fluidifier et accélérer le processus de vaccination ».

Une fois formulés, les avis de la HAS doivent ensuite être approuvés par le gouvernement pour entrer en vigueur.

Outre l’administration des vaccins, la HAS préconise aussi d’étendre les compétences des différents professionnels de santé pour leur prescription.

Elle recommande ainsi que les pharmaciens puissent prescrire tous les vaccins contre le Covid, sauf aux femmes enceintes et aux personnes atteintes d’un problème sanguin appelé trouble de l’hémostase.

De plus, elle conseille que les sages-femmes puissent aussi prescrire les vaccins aux femmes, « en particulier les femmes enceintes ».

Pour l’instant, les vaccinations contre le Covid ont essentiellement lieu dans les hôpitaux et les centres de vaccination. Une nouvelle étape de la campagne s’est toutefois ouverte jeudi dernier, avec la possibilité pour les médecins de ville et médecins du travail d’injecter le vaccin d’AstraZeneca aux personnes de 50 à 64 ans atteintes de comorbidités.

AFP

1 700 étudiants vont être recrutés pour aider aux tests salivaires dans les écoles

Le ministre français de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé mardi sur France Inter le recrutement de 1 700 étudiants pour aider les personnels médicaux à effectuer les tests salivaires qui doivent être déployés massivement dans les écoles.

« Nous allons recruter 1 700 médiateurs, qui vont être des étudiants en médecine, en pharmacie, ou dans d’autres domaines, pour aider les personnels mobilisés à la réalisation de ces tests », a déclaré Jean-Michel Blanquer, précisant que ces étudiants seront « payés » pour aider à la réalisation des tests salivaires « entre maintenant et la fin du mois de juin ». Ces tests seront réalisés par des « personnels de santé » et non par des enseignants, a-t-il réaffirmé, alors que ces derniers craignaient d’être mis à contribution.

Le ministre estime que la France a les moyens logistiques d’arriver vers la mi-mars à l’objectif de 300 000 tests par semaine pour l’ensemble de la France.

 

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