Deux policiers agressés au couteau à Bruxelles, la piste terroriste évoquée

Deux policiers ont été agressés au couteau mercredi à Bruxelles par un homme qui a dû être neutralisé par un tir avant d’être interpellé, a indiqué le parquet de Bruxelles. Le parquet fédéral a dit de son côté disposer d’éléments concordants « pour croire » à une attaque terroriste.

L’agression s’est produite sur une grande artère de la commune populaire de Schaerbeek lors d’un contrôle, ont rapporté plusieurs médias belges. L’assaillant a porté des coups de couteau à deux policiers, les blessant l’un au ventre l’autre au cou, a déclaré une porte-parole du parquet de Bruxelles. Leurs jours ne sont pas en danger, selon elle.

Selon les médias belges, après cette double agression, l’individu a tenté de prendre la fuite et une autre patrouille de police a dû faire usage d’une arme à feu pour l’intercepter. Lors de son interpellation, le suspect a « légèrement blessé un troisième policier », a précisé Eric Van Der Sypt, l’un des porte-parole du parquet fédéral compétent en Belgique pour les dossier de terrorisme.

Le parquet fédéral belge a en effet dit mercredi après-midi disposer d’indices pouvant orienter l’enquête sur la piste terroriste, alors que la porte-parole du parquet bruxellois précisait le contraire un peu plus tôt. « Nous avons des éléments pour croire qu’il s’agit d’une attaque terroriste », a expliqué Eric Van Der Sypt, sans toutefois donner plus de détails. « Un juge d’instruction spécialisé dans le terrorisme décidera plus tard » du sort à réserver au suspect, a-t-il ajouté. Le parquet fédéral communiquera également ultérieurement le « nom, la date de naissance et la nationalité » de l’agresseur.

Le 6 août, deux policières avaient été blessées à la machette à Charleroi par un homme criant « Allah Akbar » et qui avait été abattu par les forces de l’ordre, dans un contexte de menace terroriste persistante en Belgique comme dans les pays voisins. Le 7 septembre c’est à Molenbeek, commune bruxelloise considérée comme un foyer de l’islamisme radical, que deux policiers avaient reçu des coups de couteau sans toutefois être blessés. Aucun motif terroriste n’avait toutefois été établi.

Le Quotidien/AFP