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Colombie : l’accord de paix avec les FARC menacé


Les FARC retrouvent en Ivan Duque, candidat de droite nouveau en politique et premier dans les sondages, un ambassadeur pour une renégociation des traités. (photo AFP)

Les Colombiens doivent choisir leur nouveau président ce week-end. Le candidat favori, Ivan Duque, souhaite revenir sur les accords de paix entre le gouvernement colombien et les FARC, ce qui pourrait mener à un nouveau soulèvement.

L’accord de paix, signé le 24 novembre 2016, avait mit fin à un conflit de plus de 50 ans opposant les FARC au gouvernement colombien. Durant la période de la ratification, les violences avaient diminué dans le pays pour reprendre de plus belle quelques temps après. La mise en place de l’accord avait non seulement déçu les FARC, qui ont perdu confiance dans le gouvernement, mais surtout les victimes du conflit, qui se considèrent oubliées.

Ces derniers retrouvent en Ivan Duque, candidat de droite nouveau en politique et premier dans les sondages, un ambassadeur pour une renégociation des traités. Le candidat les juge trop favorable envers les anciens guérilleros. Les partisans du prétendant au poste de président remettent aussi la légitimité du traité en question. Celui-ci avait été signé un mois après son refus par le peuple colombien par référendum.

Prêts à reprendre les armes

Comme le rapporte FranceInter, certains ex-membres des FARC seraient prêts à reprendre les armes en cas d’annulation du traité de paix.

En deuxième position dans les sondages, le candidat de gauche Gustavo Petro, ancien membre du groupe dissout M-19, est lui en faveur du maintient de l’accord actuel. Selon lui, il s’agirait du meilleur moyen pour préserver la paix dans le pays.

Les FARC, quant à eux, ont dû abandonner il y a quelques semaines les élections présidentielles colombiennes suite à un infarctus de Timochenko, leader du parti et ancien guérillero. Le parti FARC avait déjà suspendu sa campagne en février pour des raisons de sécurité.

Le Quotidien

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