Les 27 pays de l’UE ont décidé jeudi soir de désigner en novembre les villes qui accueilleront, après le Brexit, deux agences européennes basées à Londres.
« L’UE à 27 décidera par vote en novembre sur le déménagement des agences de l’UE (se trouvant) actuellement au Royaume-Uni », a indiqué le président du Conseil européen, Donald Tusk, sur le réseau social Twitter.
M. Tusk s’est félicité de cette décision qui « confirme l’unité des 27 » et « réduit l’incertitude (liée au) Brexit ».
Les 27 pays de l’UE se sont mis d’accord sur toute une procédure de désignation. Ils ont jusqu’au 31 juillet pour proposer leurs villes candidates, un véritable enjeu puisque l’installation d’une agence européenne est susceptible de générer de substantielles retombées économiques, pour le secteur hôtelier notamment.
La France propose par exemple Lille pour accueillir l’Agence européenne du médicament (EMA – 900 employés), mais la concurrence sera rude avec Amsterdam, Copenhague, Bratislava ou encore Barcelone également sur les rangs.
L’Allemagne met en avant Francfort comme hôte de l’Autorité bancaire européenne (EBA – 190 employés), mais Paris et Prague sont aussi en lice.
Vienne, Dublin et Varsovie sont mêmes proposées par leurs pays comme candidates pour les deux agences.
Suivront ensuite trois étapes dans cette procédure de sélection, qui a été comparée au « concours de l’Eurovision » par des diplomates.
La Commission européenne évaluera les candidatures d’ici fin septembre, puis les 27 auront une « discussion politique » avant un vote au niveau ministériel prévu en novembre.
Les frais de « relocalisation » de ces deux agences devront être payés par le Royaume-Uni, selon ses 27 partenaires.
Le Quotidien / AFP