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Arrestation de plusieurs jihadistes présumés en Europe


Photo archives de la police espagnole procédant à l'arrestation de jihadistes présumés à Barcelone, le 25 avril 2017. (Photo : AFP)

Six membres présumés de l’organisation Etat islamique (EI) ont été arrêtés mercredi en Espagne, Royaume-Uni et Allemagne, dans le cadre d’une enquête espagnole sur des individus cherchant à recruter pour le compte de l’Etat islamique, a annoncé Madrid.

L’opération toujours en cours mercredi matin a permis d’arrêter les membres de ce groupe installé à Palma de Majorque (archipel des Baléares, Espagne) et dont le chef était un «imam salafiste», arrêté au Royaume-Uni, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur. Le religieux âgé de 44 ans, visé par un mandat d’arrêt européen, a été arrêté à Birmingham (ouest de l’Angleterre), un des principaux repaires des islamistes britanniques, a annoncé la police locale dans un communiqué.

L’enquête avait démarré en 2015 après la découverte sur internet de vidéos sur le parcours d’un jeune musulman vivant en Espagne et décrivant son endoctrinement, jusqu’à son départ vers la Syrie. Le «prédicateur salafiste, dont le discours public était très connu des services policiers et de renseignement européens, se consacrait, en privé, au recrutement de combattants et à la collecte de fonds pour la Syrie», selon le ministère de l’Intérieur espagnol.

Outre l’arrestation de Birmingham, quatre interpellations ont eu lieu à Palma et une en Allemagne. Des perquisitions étaient également en cours en Allemagne et au Royaume-Uni. Le groupe organisait «des réunions hebdomadaires clandestines… de jeunes proches idéologiquement (…) pour réussir à les faire voyager vers des zones de conflit», précise le ministère. «L’engagement du groupe et son adhésion totale aux consignes de Daech (acronyme en arabe de l’organisation Etat islamique, ndlr), la justification des actions terroristes menées par des acteurs solitaires en Europe et sa prédisposition à pratiquer le jihad violent ont motivé cette opération», ajoute-t-il.

Des services de renseignement, de police et antiterroristes espagnols, britanniques et allemands, ainsi que des agences européennes, ont pris part à l’opération, coordonnée par le parquet de l’Audience nationale, juridiction madrilène chargée notamment des affaires de terrorisme.

Le Quotidien/AFP

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