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Allemagne: les négociations devraient aboutir le 12 janvier


L'agenda a été arrêété au 12 janvier 2018 (Illustration : AFP)

Les conservateurs d’Angela Merkel et les sociaux-démocrates se sont fixé mercredi un calendrier serré pour parvenir à un accord de principe sur un gouvernement en Allemagne, avec des négociations appelées à aboutir le 12 janvier.

« Les premières négociations exploratoires débuteront le 7 janvier avec l’objectif de présenter un résultat le 12 janvier », ont indiqué les deux familles politiques dans un communiqué à l’issue de discussions à Berlin visant à fixer un calendrier.

Ces négociations préliminaires vont constituer un stade crucial pour voir si le pays peut sortir de l’impasse politique dans laquelle il se trouve depuis les législatives de septembre, qui n’ont pas permis de dégager de majorité politique claire à la chambre des députés.

Une fois ces négociations préliminaires achevées, les instances dirigeantes, voire les délégués du parti le 21 janvier dans le cas des sociaux-démocrates, devront décider s’ils vont de l’avant dans leur coopération et surtout quelle forme elle prendra.

Si une poursuite de la coalition en bonne et due forme qui dirige déjà le pays depuis 2013 est décidée, un contrat de coalition détaillé sera alors négocié et le pays pourrait avoir un gouvernement avant Pâques.

Mais le SPD jusqu’ici traîne des pieds et veut laisser la porte ouverte à d’autres options, comme un simple soutien sur certains dossier à un gouvernement minoritaire des seuls conservateurs de la chancelière, sans participation à un gouvernement.

Les sociaux-démocrates restent traumatisés par leur défaite cuisante aux législatives de fin septembre, à l’issue d’un gouvernement de coalition avec les démocrates-chrétiens d’Angela Merkel qui ne leur a nullement profité sur le plan électoral.

Ils ont décidé dans la foulée de faire une cure d’opposition, avant de devoir envisager à nouveau une alliance avec les conservateurs suite à l’échec d’une tentative de gouvernement entre ces derniers, les libéraux du FDP et les écologistes en novembre.

Les principaux points de friction à venir entre démocrates-chrétiens (CDU et CSU) et sociaux-démocrates portent sur l’Europe, les questions sociales et la politique d’immigration.

Sur le premier sujet, le SPD soutient les idées du chef de l’État français Emmanuel Macron, qui propose un budget commun pour la zone euro et un ministre européen des Finances. Les conservateurs sont plus sceptiques.

Les sociaux-démocrates plaident aussi en faveur d’un assouplissement des règles du regroupement familial pour les réfugiés et d’une forme de sécurité sociale pour tous en matière d’assurance-maladie pour réduire les inégalités. Angela Merkel a déjà rejeté cette dernière idée.

Le Quotidien/ AFP

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