Une étape avant l’école en forêt

Mercredi, le collège échevinal de Luxembourg a inauguré deux roulottes «Mobil Bëschklass» (classe mobile en forêt).

On applaudit pour la roulotte, on danse pour la forêt…» Hier, la bourgmestre de la capitale, Lydie Polfer, l’échevine Sam Tanson et l’échevine en charge de l’éducation, Colette Mart, ainsi que plusieurs membres du conseil communal ont été accueillis en chanson par les élèves du cycle 1 de Clausen, présents dans la forêt située au bout de la rue des Sept-Arpents.

Depuis la dernière rentrée scolaire, la Ville a mis en place deux roulottes «Mobil Bëschklass», installées au Bambësch et à Kockelscheuer. Ce projet pilote s’inscrit dans la volonté du collège échevinal «de développer la pédagogie en forêt sur le territoire de la Ville, ceci afin de donner aux enfants la possibilité de passer plus de temps en pleine nature».

Ces roulottes sont équipées de sanitaires, chauffage, réchaud, bancs et espace de stockage afin d’offrir aux classes un abri en cas de conditions météorologiques défavorables et pour stocker le matériel nécessaire aux activités.

«Apprendre par le vécu»

Les activités justement. «Avec ma classe, nous venons trois fois par semaine le matin de 9 h à 11 h 15, accompagnés par une autre classe de cycle 1 de l’école, indique Laurence Belche, une institutrice de l’école centrale Clausen. Nous faisons les mêmes choses qu’en classe, sauf que là, les enfants sont dans la nature et apprennent par le vécu.»

Depuis le 15 septembre, les deux roulottes accueillent des classes scolaires du cycle 1 au moins trois fois par semaine, une classe préscolaire de l’école centrale Clausen au Bämbesch donc, et deux classes préscolaires de l’école de Gasperich à Kockelscheuer. Au total, 45 enfants passeront trois matinées par semaine en forêt cette année.

Étant donné la mobilité des roulottes, ces salles de classe pourront être déplacées à tout moment et resteront sur le long terme des infrastructures complémentaires pour les besoins de la classe en forêt.

En effet, ces roulottes ne sont qu’une étape avant la mise en place définitive de la classe en forêt. Huit instituteurs ont d’ores et déjà été formés et ont élaboré le projet définitif de l’école en forêt de la capitale. «Une école en forêt a été planifiée, rappelle la bourgmestre de la capitale, Lydie Polfer. Elle sera opérationnelle à la rentrée 2018.» Et sera située, a priori, à Mühlenbach.

Guillaume Chassaing